11 juillet 2013 - 00:00
Une correction s’impose… plutôt deux corrections
Par: Le Courrier

Depuis quelques semaines, on a beaucoup écrit sur le Séminaire de Saint-Hyacinthe fondé en 1811 par Messire Antoine Girouard. Devant le manque de prêtres, le bon curé de la paroisse a commencé humblement une école qui est devenue le Séminaire de Saint-Hyacinthe. M. Girouard voulait une école pour former des prêtres. Mission accomplie par le Séminaire durant près de 200 ans.

Sur le Séminaire, on a écrit de belles et bonnes choses, mais combien de faussetés, d’erreurs par manque de connaissance des dossiers. Il en est de même sur l’Oeuvre Antoine-Girouard. Dernièrement, un ancien m’a dit tout bonnement : « Vous êtes frileux, vous les membres de la direction, vous avez peur de répondre ». Bien simplement, j’ai répondu qu’un jour je répondrais largement et que pour le moment il ne fallait pas mettre de l’huile sur le feu. Cependant, aujourd’hui, je veux faire un commentaire sur les trois dernières lignes de l’article de Marie-Pier Gagnon Nadeau de la page A8 du 4 juillet. Il est écrit : « Le supérieur du Séminaire, le Chanoine Jean Corbeil, n’a pas assisté à la cérémonie ». C’est bien vrai que je n’étais pas présent parce que JE N’AI TOUT SIMPLEMENT PAS ÉTÉ INVITÉ. J’ai reçu une invitation il y a deux ans pour la remise des diplômes, rien l’année dernière et rien cette année. La direction du Collège avait demandé à l’administrateur du Séminaire, Louis Lévesque, l’autorisation d’utiliser la façade du Séminaire pour l’arrivée des finissants. Cette demande ne comportait pas d’invitation au supérieur d’y assister, ni aux autres membres de la Corporation. J’aimerais aussi ajouter qu’une correction devait être apportée à la suite de l’article de la page A7 du 13 juin 2013. Correction qui n’a jamais été faite. À la suite de la parution du journal, j’avais communiqué avec Marie-Pier Gagnon Nadeau pour lui dire que nous n’avions jamais parlé, au cours de l’entrevue, de « système de ristournes » en ce qui concerne l’Oeuvre Antoine-Girouard et le Groupe Robin. J’attends toujours la correction.

Jean Corbeil, ptre, sup. du SSH

Quand vous dites en entrevue, et je cite, « Robin achète les terrains, il en tire un profit et il doit en réinvestir une part dans l’Oeuvre », nous comprenons qu’une part des bénéfices obtenus grâce au développement des terrains de l’Oeuvre lui revient à la manière d’une ristourne, d’une remise, voire d’un bonus. Retenons que vous tirez davantage de la vente de vos terrains que les montants inscrits dans les transactions.

Marie-Pier Gagnon Nadeau,journaliste

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