18 juin 2020 - 13:55
Une Course des rêves virtuelle, pour du plaisir bien réel
Par: Maxime Prévost Durand
Julien Pinsonneault, instigateur de la Course des rêves, a revu la formule pour s’adapter au contexte actuel. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Julien Pinsonneault, instigateur de la Course des rêves, a revu la formule pour s’adapter au contexte actuel. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La 4e édition de la Course des rêves sera un peu différente des autres en raison du contexte actuel. L’activité se déroulera virtuellement pendant toute une semaine, du 6 au 12 juillet, pour que les participants puissent le faire « au moment qui leur est le plus opportun », a annoncé l’instigateur du projet, Julien Pinsonneault.

C’est donc dire que chaque participant sera invité à faire, en solo, en duo ou en famille, la distance sélectionnée chez soi. Mais l’objectif demeure le même, soit d’amasser des fonds au profit de l’organisme Jeunes en santé et « que les gens aient beaucoup de plaisir », a souligné le Maskoutain de 27 ans dans un point de presse, lui aussi virtuel, la semaine dernière.

Comme le plaisir prime sur la performance dans l’esprit de cette course, aucun temps ne sera récolté et aucun classement ne sera fait, comme c’était déjà le cas par le passé. « Le but est de prendre le temps d’avoir des minutes de plaisir pour soi ou en famille », a poursuivi Julien Pinsonneault.

Le fait que l’activité se tienne virtuellement offre un plus grand monde de possibilités pour l’organisateur, qui n’a pas à se soucier des contraintes logistiques d’un circuit tracé dans les rues. Il a donc saisi l’opportunité pour tenter de rallier à la fois les sportifs qui carburent à la performance et les moins initiés, avec des défis adaptés pour chacun.

Des distances de course et de marche allant du 2 km au demi-marathon (21,1 km) sont notamment proposées et peuvent être réalisées en solo, en duo ou en famille. Une catégorie « distance + » est aussi offerte, avec des défis de 50 km à 500 km, pour inciter les participants à se fixer un objectif hebdomadaire, où les distances complétées en cours de semaine seront cumulées. Cette catégorie permet même d’en faire un objectif de groupe (de 3 à 10 personnes) à réaliser avec des amis chacun chez soi ou en respectant les règles sanitaires en vigueur à ce moment. Puis, la catégorie « Défi Jeunes en santé » laissera quant à elle place à la créativité des participants qui souhaitent créer leur propre moment de dépassement à différents niveaux, que ce soit sur le plan sportif, culinaire ou artistique.

Les prix, déjà peu dispendieux, ont également été ajustés pour inciter le plus grand nombre de personnes à s’inscrire. Les inscriptions débutent à seulement 5 $ pour la participation en solo et vont jusqu’à 20 $ pour un groupe. Tout l’argent sera remis à Jeunes en santé. Il est aussi possible de faire simplement un don.

Jeunes en santé : actif à distance

La pandémie a évidemment bouleversé les activités de Jeunes en santé, qui œuvre dans les écoles de la région pour promouvoir les saines habitudes de vie, autant sportives qu’alimentaires, auprès des jeunes. Retiré du milieu scolaire en raison du contexte actuel, l’organisme a néanmoins mis à la disposition des enseignants des capsules virtuelles qu’ils peuvent utiliser en classe. « On continue d’être actifs, mais à distance », a souligné la coordonnatrice Jézabelle Legendre.

Habituellement présent dans les camps de jour, Jeunes en santé croise les doigts pour pouvoir y retourner cet été et attendait avec impatience les prochains détails dans l’espoir que les choses se clarifient.

L’incertitude fait place à la motivation

Julien Pinsonneault l’avoue, il a songé à passer outre la 4e édition de la Course des rêves cette année en raison du contexte actuel et du fait que l’activité ne pourrait se tenir dans son cadre habituel. Mais après avoir discuté avec de nombreuses personnes, notamment au sein des corporations de loisirs de la municipalité, l’incertitude a fait place à la motivation.

« Beaucoup de gens se demandaient ce qu’il allait y avoir comme activités cet été, raconte le Maskoutain. Ça m’ a donné l’énergie pour aller de l’avant. »

Encore une fois, il a su s’entourer de nombreux ambassadeurs de différents milieux, lesquels partageront des défis tout au long de la semaine de la Course des rêves. Parmi eux, on retrouve l’haltérophile Tali Darsigny, présente depuis le tout début de l’aventure. Elle accepte de revenir année après année en raison de la mission de l’activité, qui vise à faire bouger les gens dans le plaisir, puis pour soutenir la cause de Jeunes en santé, un organisme qui lui tient à cœur.

« Il y a aussi la signification de la course que je trouve importante, le fait d’avoir des rêves. Cette année, on n’écrira pas nos rêves sur un ballon comme on le faisait les autres années, a-t-elle lancé, en référence avec cette tradition de la Course des rêves, mais les gens peuvent quand même réfléchir à un rêve ou un but qu’ils ont et ça va les porter dans leur défi qu’ils vont faire au cours de la semaine. D’avoir des rêves, c’est ce qui nous permet de nous épanouir comme personne et de cheminer dans la vie. Dans le contexte actuel, d’avoir des buts et des objectifs nous permet de garder une bonne santé mentale. »

Les inscriptions sont déjà lancées au https://course-des-reves.wixsite.com/monsite/inscription.

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