16 février 2017 - 00:00
Une délégation de la PHD au Parlement des jeunes
Par: Rémi Léonard
Frédérik Chapdelaine LaRivière, Mégane Simoneau, Dine Nishimwe et Anne Beauregard dans l’escalier central à l’intérieur de l’Assemblée nationale. Photo Samuel Labrie

Frédérik Chapdelaine LaRivière, Mégane Simoneau, Dine Nishimwe et Anne Beauregard dans l’escalier central à l’intérieur de l’Assemblée nationale. Photo Samuel Labrie

Frédérik Chapdelaine LaRivière, Mégane Simoneau, Dine Nishimwe et Anne Beauregard dans l’escalier central à l’intérieur de l’Assemblée nationale. Photo Samuel Labrie

Frédérik Chapdelaine LaRivière, Mégane Simoneau, Dine Nishimwe et Anne Beauregard dans l’escalier central à l’intérieur de l’Assemblée nationale. Photo Samuel Labrie

Avoir un siège à l’Assemblée nationale : c’est l’expérience hors du commun qu’ont vécue quatre élèves de la polyvalente Hyacinthe-Delorme (PHD) lors de la 15e législature du Parlement des jeunes, qui s’est déroulée à Québec du 25 au 27 janvier.


Avec près de 120 autres jeunes de 3e et 4e secondaire, elles ont pu expérimenter le fonctionnement de la politique québécoise lors de cet exercice de simulation parlementaire.

Anne Beauregard, Mégane Simoneau, Dine Nishimwe et Frédérik Chapdelaine LaRivière ont connu à Québec des journées intenses, mais enrichissantes. « Peu de sommeil et beaucoup de travail », ont-elles résumé, tout en énumérant les nombreux rudiments de la politique qu’elles ont appris durant leur séjour.

En effet, comment mieux comprendre la notion de ligne de parti que d’être obligé de voter pour une motion qu’on désapprouve? Le parlementarisme, c’est aussi en grande partie une joute oratoire, ont-elles réalisé. Les interventions au salon bleu – sous l’œil des caméras de surcroît – avaient de quoi stresser les participantes. « Lorsqu’on sent qu’on a l’attention de tout le monde dans la pièce, ça aide à parler », a pourtant raconté Dine, qui s’est dite à l’aise dans les déclarations, mais un peu moins pour l’improvisation. « Ça fait réaliser l’importance de bien choisir ses mots », ajoute Mégane.

Les trois jours passés à Québec ont permis aux quatre étudiantes de visiter l’Assemblée nationale, vivre le processus d’assermentation, présenter un mandat d’initiative en chambre, prendre part à une commission parlementaire, participer à une période de questions et débattre de projets de loi, en somme un véritable avant-goût de la réalité du travail parlementaire.

Le premier ministre Phillippe Couillard est même venu s’adresser aux jeunes en chambre, chose rare puisque les parlementaires ne siègent pas à cette période de l’année et sont donc souvent à l’extérieur.

En faire une carrière?

De là à leur donner la piqûre de la politique? Pas pour devenir politicienne en tout cas, mais l’exercice a certainement avivé un intérêt pour cet univers, que ce soit pour suivre de plus près l’actualité politique, comprendre l’importance d’exercer son droit de vote ou simplement de pouvoir dire qu’on était assis à l’Assemblée nationale.

En plus de ces journées bien remplies, le quatuor s’était aussi préparé pendant une bonne partie de l’année scolaire pour cette activité. « J’ai toujours voulu aller visiter le Parlement, alors c’était une belle occasion », a dit Anne, qui était installée au bureau de François Legault pendant la simulation.

La députée de Saint-Hyacinthe, Chantal Soucy, est aussi venue rencontrer les élèves à leur école un peu avant leur départ pour Québec. « Les jeunes sont au cœur de mon engagement politique. Je suis très fière de pouvoir les encourager, d’autant plus que cette année, ce sont quatre filles qui participent au Parlement des jeunes. C’est encourageant de voir que les temps changent et que pour les adolescentes d’aujourd’hui, c’est rendu naturel de s’impliquer en politique », a-t-elle déclaré.

C’était la première délégation de la PHD à participer au Parlement des jeunes et l’enseignant derrière l’initiative, Samuel Labrie, entend bien implanter cette activité à la PHD pour les années à venir. 

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