5 mars 2015 - 00:00
Conférence au profit du Relais pour la vie
Une énergie à partager
Par: Amilie Chalifoux
Chaque année depuis dix ans, Geneviève Courchesne amasse des fonds au profit de la Société canadienne du cancer. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Chaque année depuis dix ans, Geneviève Courchesne amasse des fonds au profit de la Société canadienne du cancer. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Chaque année depuis dix ans, Geneviève Courchesne amasse des fonds au profit de la Société canadienne du cancer. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Chaque année depuis dix ans, Geneviève Courchesne amasse des fonds au profit de la Société canadienne du cancer. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Depuis que le cancer a emporté ses deux parents, Geneviève Courchesne concentre tous ses efforts pour ­l’avancement de la recherche sur cette maladie. Le 15 mars, elle organise une conférence avec la comédienne Johanne Fontaine au profit du Relais pour la vie et de la Fondation Honoré-Mercier.

Depuis dix ans maintenant que ­Geneviève Courchesne s’implique à titre de ­bénévole et participante au Relais pour la vie de Saint-Hyacinthe. Comme chaque année, la Maskoutaine s’engage à ­amasser des fonds au profit de la Société canadienne du cancer. Cette année, elle invite de nouveau Johanne Fontaine à présenter la conférence Hop la vie! À la conquête de soi! au Centre aquatique ­Desjardins, à 14 h.

« Johanne Fontaine a reçu, comme ma mère, un diagnostic du cancer du colon. En 2010, les médecins lui donnaient un an à vivre », explique Geneviève Courchesne.

« Ma mère la regardait à la télévision et n’en revenait pas qu’elle soit capable de donner des entrevues malgré son état. Elle admirait son énergie et c’est la raison pour laquelle j’ai contacté Mme Fontaine après le décès de ma mère », poursuit-elle.

Perdre des êtres chers

Il y a maintenant un an que la mère de Geneviève Courchesne est décédée à la suite du cancer. Quinze ans plus tôt, son père succombait lui aussi de cette maladie. Il avait reçu un diagnostic de cancer de la vessie au début des années 1980.

« Je me rappellerai toujours, je pliais des vêtements dans la chambre de mes ­parents et j’ai découvert, en ouvrant le tiroir de la commode, un papier du médecin qui expliquait à mon père qu’il lui restait dix ans à vivre. Donc, j’ai grandi avec l’idée que mon père allait mourir », ­raconte Mme Courchesne.

Son père a tout de même vécu 19 ans à la suite de son diagnostic, contrairement à sa mère qui subit des traitements de chimiothérapie durant cinq ans avant de mourir.

« Elle avait 61 ans lorsqu’elle a reçu un diagnostic du cancer du colon. Cela ­faisait un an qu’elle avait pris sa retraite. Pour cette raison, elle disait qu’il ne ­fallait pas attendre à sa retraite pour ­profiter de la vie. »

Sensibiliser et informer

Mme Courchesne a oeuvré comme proche aidante aux côtés de sa mère. Elle sait bien par quoi doivent passer les ­personnes atteintes du cancer et leur ­famille. C’est la raison pour laquelle elle s’engage chaque année pour le Relais pour la vie.

Cette année, elle a choisi de répartir les fonds amassés entre la Société ­canadienne du cancer et la Fondation Honoré-Mercier pour le département d’oncologie de l’Hôpital de Saint-­Hyacinthe, où sont diagnostiqués et ­traités plusieurs cancers.

« L’argent sert à la recherche, mais aussi pour informer la population. C’est ­important d’effectuer des suivis pour que le cancer soit diagnostiqué le plus tôt ­possible. Quand ma mère a été ­diagnostiquée, elle était déjà rendue au stade quatre. Ses organes vitaux avaient été ­atteints et ses chances de s’en sortir étaient impossibles. »

Mme Courchesne sera à l’hôpital ­Honoré-Mercier, le 1er avril pour amasser des fonds par la vente de chocolats de Pâques. Les billets pour la conférence de Johanne Fontaine sont disponibles à la Librairie ­Daigneault.

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