18 juillet 2013 - 00:00
Développement commercial et résidentiel
Une expansion hors des murs de Saint-Hyacinthe pour Robin
Par: Jean-Luc Lorry
Le vice-président du Groupe Robin, Jonathan Robin, est enthousiasme à la vue de tous les projets qui se présentent pour son entreprise.

Le vice-président du Groupe Robin, Jonathan Robin, est enthousiasme à la vue de tous les projets qui se présentent pour son entreprise.

Le vice-président du Groupe Robin, Jonathan Robin, est enthousiasme à la vue de tous les projets qui se présentent pour son entreprise.

Le vice-président du Groupe Robin, Jonathan Robin, est enthousiasme à la vue de tous les projets qui se présentent pour son entreprise.

Trois-Rivières, Bromont, Beloeil, Vaudreuil et Saint-Bruno-de-Montarville sont les municipalités où le Groupe Robin de Saint-Hyacinthe prévoit réaliser des développements commerciaux et résidentiels majeurs ces prochaines années.

Le plus gros projet du Groupe Robin sera la construction d’un complexe commercial à Trois-Rivières de taille similaire au Quartier Dix30 à Brossard.

Selon les autorités municipales de Trois-Rivières, ce complexe de type « Town center » est évalué à 800 M$. « Ce projet sera composé de commerces, d’unités familiales et d’infrastructures destinées aux sports et loisirs. Il devrait nous occuper pour les 10 prochaines années », prévoit avec enthousiasme Jonathan Robin, vice-président du Groupe Robin.Le paysage commercial et résidentiel de Bromont devrait lui aussi prendre de l’ampleur ces prochaines années. Vis-à-vis du complexe commercial le Carrefour champêtre, un second développement verra le jour au Nord de l’autoroute 10. D’une superficie de 18 millions de pieds carrés, Pure Bromont devrait à terme être un développement immobilier de 2 600 unités résidentielles (condos et maisons unifamiliales) et d’environ 635 000 pieds carrés d’espaces commerciaux.« Pour participer à ce projet majeur, nous avons acquis une partie des terrains qui longent l’autoroute d’une superficie de 600 000 pieds carrés », précise Jonathan Robin. Au printemps 2014, le Groupe Robin débutera les travaux d’un complexe commercial incluant un hôtel Holiday Inn Express visant la certification LEED (qui répond à plusieurs exigences relatives à l’environnement et au développement durable) le tout situé le long de l’autoroute 40 à Vaudreuil. À Beloeil, le Groupe Robin a fait l’acquisition d’un terrain situé à proximité de l’autoroute 20 où l’on vise la construction de commerces, de restaurants et de deux tours de bureaux certifiées LEED. Le début des travaux est prévu l’an prochain. À Saint-Bruno-de-Montarville, l’important promoteur maskoutain a acheté un terrain appartenant au centre horticole La Ferme Florale (Botanix) pour y bâtir des résidences qui seront situées à proximité du train de banlieue. « Nous nous développons actuellement au sein de municipalités qui bougent plus que Saint-Hyacinthe », mentionne le vice-président du Groupe Robin. Après avoir construit le premier hôtel vert au Québec au sein du complexe commercial M à Saint-Hyacinthe (propriété du Groupe Robin), l’entreprise mise sur son expertise en projet LEED pour en faire sa marque de commerce. Pour réaliser ces nombreux projets immobiliers, M. Robin indique que son entreprise embauche chaque mois de nouveaux employés. « En 2004, nous étions entre 15 et 20 employés comparativement à 120 personnes aujourd’hui », note Jonathan Robin.

Siège social exigu

M. Robin estime que les locaux qui abritent le siège social de l’entreprise, situés au premier étage du complexe commercial Place Casavant, deviennent exigus.

Pour le moment, des raisons juridiques bloquent le projet du Groupe Robin de déménager dans une tour de bureaux au coeur du complexe M. « Nous attendons le jugement à la suite de l’injonction déposée par les Centres d’achats Beauward (contre la Ville de Saint-Hyacinthe). Nous avons besoin de 12 500 pieds carrés minimum pour loger notre personnel », désespère M. Robin. Dans ce dossier complexe, le propriétaire des Galeries St-Hyacinthe s’oppose à la construction de cet édifice évoquant qu’il contrevient au plan d’urbanisme de la Ville.

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