17 octobre 2013 - 00:00
Une fois n’est pas coutume pour André H. Gagnon
Par: Le Courrier
Contrairement aux élections de 2009, le propriétaire de la quincaillerie Rona, André H. Gagnon, ne s'impliquera pas dans la présente campagne à la mairie de Saint-Hyacinthe même s'il semble avoir un penchant pour la candidature de Claude Corbeil.

Contrairement aux élections de 2009, le propriétaire de la quincaillerie Rona, André H. Gagnon, ne s'impliquera pas dans la présente campagne à la mairie de Saint-Hyacinthe même s'il semble avoir un penchant pour la candidature de Claude Corbeil.

Contrairement aux élections de 2009, le propriétaire de la quincaillerie Rona, André H. Gagnon, ne s'impliquera pas dans la présente campagne à la mairie de Saint-Hyacinthe même s'il semble avoir un penchant pour la candidature de Claude Corbeil.

Contrairement aux élections de 2009, le propriétaire de la quincaillerie Rona, André H. Gagnon, ne s'impliquera pas dans la présente campagne à la mairie de Saint-Hyacinthe même s'il semble avoir un penchant pour la candidature de Claude Corbeil.

Les sorties politiques du propriétaire de la quincaillerie Rona, André H. Gagnon, ne sont pas à prévoir durant la campagne électorale. S'il a appuyé la candidate à la mairie Huguette Corbeil en 2009, sa seule participation cette année sera de noircir son bulletin de vote le 3 novembre.

« Il y a quatre ans, j’étais fermement opposé aux primes de transition et c’est pour cette raison que j’avais fait valoir mon opinion publiquement », tient-il à rappeler. Aujourd’hui, cet enjeu ne sera plus un facteur déterminant dans sa décision puisque cette prime a été abolie par l’administration Bernier en 2010.

Il n’en demeure pas moins que M. Gagnon a déjà une petite idée de la case dans laquelle il apposera son X le jour du scrutin, même s’il dit avoir très peu suivi les campagnes électorales de chacun des candidats jusqu’à maintenant. « J’ai signé le bulletin de présentation de Claude Corbeil au début juin, alors que je participais au tournoi de golf de la Fondation Honoré-Mercier. À ce moment-là, je ne savais pas qui allaient être les autres candidats et je trouve qu’ils sont tous de bons candidats », avoue l’ancien président du conseil d’administration de Rona. Mais après un moment, il laisse tomber, en riant : « je suis une personne cohérente dans mes choix, alors je vais probablement continuer dans la même lignée… ». André H. Gagnon préfère toutefois attendre le débat électoral organisé par la Chambre de commerce avant de se prononcer. « Je vais sans doute avoir une meilleure idée sur chacun des candidats. » Il ajoute que pour le moment, les gens d’affaires maskoutains ne discutent que très peu des élections. « Ça va peut-être s’enflammer davantage maintenant que l’on connait les candidats élus par acclamation. »

Pas de fête pour M. Bernier

Déjà peu partisan du maire Claude Bernier en 2009, il approuve le choix de ce dernier de se retirer de la vie politique après 21 ans de règne.

« Si Claude Bernier était mon élève, c’est certain que je lui donnerais la note de passage sur son bulletin. Mais il ne serait pas dans le premier quartile de ma classe », image M. Gagnon, espiègle. « On ne peut pas lui enlever le fait qu’il ait accompli de bonnes choses pour Saint-Hyacinthe, sauf que je n’organiserai pas de fête pour son départ. C’était le temps qu’il laisse sa place », estime-t-il.

Dossiers chauds

À défaut d’être bien informé sur ce que proposent les candidats à la mairie, André H. Gagnon sait sur quels dossiers ils devront se pencher dès leur entrée en poste. En tant qu’homme d’affaires, il aimerait que l’économie maskoutaine devienne une priorité et surtout, « qu’elle soit mise de l’avant ».

À propos du chaud dossier de la Métairie, M. Gagnon croit que « c’était peut-être une erreur » que d’avoir dépensé une telle somme dans le projet et d’avoir octroyé les contrats sans attendre. Pour sa part, il était favorable au projet de regroupement des organismes culturels dans une tour annexée au Centre des arts Juliette-Lassonde. M. Gagnon espère aussi que le successeur de Claude Bernier s’acharnera à faire entrer le train de banlieue en gare à Saint-Hyacinthe. Parallèlement, il souhaiterait qu’une règlementation favorise le développement résidentiel sur les « terrains qui dorment depuis trop longtemps ».L’autre dossier qui lui tient à coeur est celui du tunnel du boulevard Casavant. « C’est décevant qu’il se soit passé un terme de quatre ans et que rien n’ait avancé. J’espère qu’il n’en faudra pas un autre [terme de quatre ans] avant que l’on fasse quelque chose. » Il dit aussi avoir beaucoup entendu parler des inondations survenues dans les quartiers de Douville et Saint-Sacrement, ce à quoi le prochain maire devra rapidement trouver une solution.

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