23 février 2012 - 00:00
Coopérative de solidarité de l’école Douville-Cafétéria
Une formule gagnante!
Par: Le Courrier
La Coopérative de solidarité de l’école Douville-Cafétéria fonctionne grâce à deux personnes, soit Éliane Bolus, à gauche sur la photo, fondatrice et gestionnaire et à la cuisinière, Nathalie Gaucher qui est aussi technicienne en diététique.

La Coopérative de solidarité de l’école Douville-Cafétéria fonctionne grâce à deux personnes, soit Éliane Bolus, à gauche sur la photo, fondatrice et gestionnaire et à la cuisinière, Nathalie Gaucher qui est aussi technicienne en diététique.

La Coopérative de solidarité de l’école Douville-Cafétéria fonctionne grâce à deux personnes, soit Éliane Bolus, à gauche sur la photo, fondatrice et gestionnaire et à la cuisinière, Nathalie Gaucher qui est aussi technicienne en diététique.

La Coopérative de solidarité de l’école Douville-Cafétéria fonctionne grâce à deux personnes, soit Éliane Bolus, à gauche sur la photo, fondatrice et gestionnaire et à la cuisinière, Nathalie Gaucher qui est aussi technicienne en diététique.

Le jour où le concessionnaire desservant la cafétéria de l’école Douville a annoncé qu’il quittait, Éliane Bolus a eu l’idée de fonder une coopérative afin d’offrir un nouveau service de repas destiné au personnel et aux élèves de cette école où ses deux enfants étudiaient.

C’est un reportage télédiffusé qui lui a mis cette idée en tête. On y relatait une expérience semblable vécue à l’école Mgr-Euclide-Théberge, située à Marieville, où la Coop de Solidarité Les Horizons constituait une véritable réussite.

« C’est comme ça que l’idée a germé, raconte Mme Bolus. Par la suite, je suis allée frapper à différentes portes afin de voir comment procéder pour créer une coopérative, vérifier si la formule convenait à l’école et au conseil d’établissement et entamer le processus de démarrage de l’entreprise. J’avais une vision de ce que cela allait devenir, mais je devais aller chercher de l’aide pour être certaine de procéder selon les règles et m’assurer du succès du projet. » C’est auprès du CLD Les Maskoutains et de la Coopérative de développement régional qu’elle a obtenu de judicieux conseils et de l’aide, notamment pour rédiger son plan d’affaires. « J’avoue que ça n’a pas été facile, mais j’étais bien entourée. Et puis, j’ai appris tellement de choses. C’était très stimulant. Ça m’a forcée à sortir de ma zone de confort », mentionne celle qui était éducatrice avant de se lancer en affaires.

En opération depuis cinq ans

Dès la première année, Mme Bolus a dépassé son objectif de recruter 100 membres, c’est-à-dire le tiers de la clientèle potentielle. Actuellement, à sa cinquième année d’opération, la Coopérative peut se vanter du fait que 90 % des élèves sont membres. En moyenne, 90 élèves y prennent leur repas chaque jour.

La part sociale demandée pour adhérer à la coopérative est de 10 $. Les repas coûtent 4,50 $ aux membres et 5 $ aux non-membres. L’entreprise fonctionne grâce à deux employés, Mme Bolus et la cuisinière, Nathalie Gaucher qui, par ailleurs, est technicienne en diététique. Les menus sont diversifiés et validés par une nutritionniste. Régulièrement, les enfants peuvent opter pour un « menu découverte » qui leur permet de goûter à un mets avec lequel ils ne sont pas familiers, par exemple, un riz créole. « C’est presque une entreprise familiale, car on connaît bien les enfants. On peut ajuster les portions selon leur appétit et on s’arrange pour n’avoir aucune perte. Il y a une belle chimie entre nous et les parents, le personnel et les enfants. Je suis en quelque sorte le chef d’orchestre, mais c’est un véritable travail d’équipe où chacun des membres compte énormément », précise Mme Bolus. Les deux employées font elles-mêmes les courses à l’épicerie afin de profiter des spéciaux et de s’assurer de la qualité des produits. Elles avouent ne pas compter leurs heures et être passionnées par leur mission de bien nourrir les membres de la coopérative. « Elles vont même jusqu’à faire leurs bouillons de soupe à partir d’os de poulet, souligne la directrice de l’école, Caroline Robert. Notre cafétéria fournit des repas de qualité, et ce, dans un climat familial. On ne peut rien demander de plus. »

Le Fonds de développement des entreprises d’économie sociale

La Coopérative a bénéficié d’une aide financière provenant du Fonds de développement des entreprises d’économie sociale (FDEÉS). L’économie sociale couvre l’ensemble des activités et des organismes issus de l’entrepreneuriat collectif. Elle permet à des individus ou des entreprises de saisir des opportunités d’affaires grâce à la mise en commun de ressources et d’expertises afin de proposer des solutions à des problématiques communes.

Les entreprises qui s’adressent au FDEÉS peuvent bénéficier d’un encadrement pour l’élaboration de leur projet, de soutien pour le montage de leur plan d’affaires et de leurs prévisions financières ainsi que d’une assistance dans la recherche de leur financement. Le fonds se divise en deux volets : création d’une entreprise et consolidation ou expansion d’une entreprise. L’aide financière doit servir de levier et être essentielle afin d’obtenir d’autres sources de financement. Vous désirez plus d’information sur ce programme? Communiquez avec le CLD Les Maskoutains au 450 773-4232. Fiche signalétique Nom de l’entreprise : Coopérative de solidarité de l’école Douville-Cafétéria Fondatrice et gestionnaire : Éliane Bolus Année de fondation : 2007 Municipalité : Saint-Hyacinthe Secteur d’activité : Économie sociale

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