1 février 2018 - 00:00
Des arbres
Une histoire d’amour sur fond apocalyptique
Par: Maxime Prévost Durand
Maxime Dénommée et Éveline Gélinas se retrouvent pour la première fois sur scène pour la tournée de la pièce Des arbres. Photo Courtoisie Suzane O’Neill

Maxime Dénommée et Éveline Gélinas se retrouvent pour la première fois sur scène pour la tournée de la pièce Des arbres. Photo Courtoisie Suzane O’Neill

Maxime Dénommée et Éveline Gélinas se retrouvent pour la première fois sur scène pour la tournée de la pièce Des arbres. Photo Courtoisie Suzane O’Neill

Maxime Dénommée et Éveline Gélinas se retrouvent pour la première fois sur scène pour la tournée de la pièce Des arbres. Photo Courtoisie Suzane O’Neill

Doit-on mettre au monde un enfant dans le monde dans lequel on vit, avec les changements climatiques et l’incertitude politique? La pièce Des arbres met en lumière l’histoire d’un couple qui tente de trouver la réponse à cette question, une histoire d’amour sous un fond apocalyptique.


Après avoir connu un grand succès à la Petite Licorne à Montréal en 2016, Des arbres a été ramenée l’automne dernier pour une autre série de représentations avant d’entamer dans les dernières semaines une tournée québécoise, laquelle s’arrêtera au Centre des arts Juliette-Lassonde le 3 février.
Pour cette tournée, Éveline Gélinas sera aux côtés de Maxime Dénommée sur scène, remplaçant Sophie Cadieux qui assurait le rôle dans la première mouture du spectacle. « C’est comme si on recommençait la pièce, ça vient changer la dynamique, affirme Maxime Dénommée en entrevue. C’est comme si j’avais une nouvelle blonde », lance-t-il en riant.
C’est d’ailleurs la première fois que le duo travaille ensemble sur un projet. « Plus on se connaît et plus on développe une chimie, poursuit-il. Avec Sophie, on a tellement joué ensemble qu’on avait l’air d’un vieux couple. Mais je ne pense pas que les gens voient une différence. »
Pièce épurée, Des arbres repose seulement sur la performance des acteurs. « Dans le texte, l’auteur met en garde qu’il n’y a pas de décor ni d’accessoire, précise-t-il. C’est une scène tout du long, marquée par des ellipses, et plus ça va, plus le rythme s’accélère. »
La pièce va rejoindre un large public avec ce texte de Duncan Macmillan, traduit par Benjamin Pradet, hautement d’actualité et teinté d’humour. « Les jeunes qui sont au cégep se disent que c’est ce qui les attend, les 20-30 ans sont présentement là-dedans, puis les plus vieux sont passés par là », soutient l’acteur de 42 ans.
Les personnages n’ont d’ailleurs pas de nom. Il y a l’homme, puis il y a la femme. Tout simplement. « Je pense que ça permet aux gens de se retrouver dans la dynamique du couple », ajoute Maxime Dénommée.
Même s’ils joueront dans la salle Desjardins du Centre des arts Juliette-Lassonde, les deux acteurs tenteront de recréer l’aspect intimiste qu’ils retrouvaient lors des représentations à la Petite Licorne, une salle d’à peine une centaine de places. « La pièce a été créée dans une mini-place et on veut garder cet esprit en tournée », conclut-il.

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