J’aurais souhaité vous parler de Nadia bien avant, mais elle a malheureusement décliné ma demande d’entrevue l’automne dernier, sur la recommandation de son syndic.

Ha! oui, j’ai oublié de vous dire un détail à propos d’elle, et non le moindre. Nadia n’est plus en affaires depuis la faillite de 340 000 $ qui a mis fin à ses rêves, après 15 ans de dur labeur. De très dur labeur. Voici d’ailleurs l’essentiel du message qu’elle a laissé sur sa page Facebook au moment de mettre la clé sous la porte.

« Face aux commerces en ligne, mais surtout aux changements d’habitudes de consommation des nouvelles générations, il devient difficile pour moi d’exercer ma passion et d’en vivre. Il est trop tard pour moi, mais soyez conscient de l’impact que vous avez pour aider les commerces indépendants à continuer d’opérer. Votre encouragement est important à la survie de ces commerces. Nous nous battons contre des géants… qui n’offrent pas de service à la clientèle, qui n’offrent pas le service après-vente, qui ne présentent pas d’exclusivités et de produits recherchés, qui ne commanditent pas l’équipe sportive de votre enfant, qui n’émettent pas de certificats-cadeaux pour une soirée et pour vos partys de Noël… les grands de ce monde n’accordent pas d’importance à cela! Réfléchissez… »

J’aurais personnellement envie d’ajouter ceci : Pour les Nadia et aussi les Manon, Pierre, Stéphanie, André, Linda, Stéphane, Johanne, Manuel, Alexandre et tous les autres qui gravitent encore avec passion dans l’univers du commerce de détail maskoutain : oui, réfléchissez!

Ils attendent tous et toutes la chance de vous conseiller et de bien vous servir. Votre support et votre fidélité sont certes le plus beau cadeau qu’ils pourraient recevoir de votre part à Noël… et toute l’année durant!