6 décembre 2012 - 00:00
Basketball
Une première joueuse issue du CAG dans les rangs universitaires
Par: Maxime Prévost Durand
L'ancienne porte-couleur du Collège Antoine-Girouard, Tamara Pinard-Devos, a atteint le niveau universitaire en basketball en s'alignant avec les Stingers de Concordia.

L'ancienne porte-couleur du Collège Antoine-Girouard, Tamara Pinard-Devos, a atteint le niveau universitaire en basketball en s'alignant avec les Stingers de Concordia.

L'ancienne porte-couleur du Collège Antoine-Girouard, Tamara Pinard-Devos, a atteint le niveau universitaire en basketball en s'alignant avec les Stingers de Concordia.

L'ancienne porte-couleur du Collège Antoine-Girouard, Tamara Pinard-Devos, a atteint le niveau universitaire en basketball en s'alignant avec les Stingers de Concordia.

Tamara Pinard-Devos est devenue récemment la toute première joueuse de basketball ayant évolué avec l'équipe du Collège Antoine-Girouard au secondaire à joindre une équipe universitaire. Et ce, autant chez les garçons que chez les filles. Elle fait maintenant partie de l'équipe de basketball féminin des Stingers de Concordia.

Utilisée parfois au poste de garde, parfois au poste d’allier, la joueuse de 5 pieds 9 pouces s’est retrouvée avec les Stingers en début de saison après son passage avec l’équipe collégiale AAA du Collège Édouard-Montpetit. « J’étais déjà intéressée à poursuivre mes études à l’Université Concordia et ils se sont aussi montrés intéressés. Sachant que c’était réciproque, les choses sont allées de soi », raconte la Soreloise.

La transition a été un peu plus dure que prévue, grève étudiante oblige. « À la rentrée, à la fin de l’été, je devais terminer ma session à Édouard-Montpetit en même temps que commencer celle à Concordia. Au début, je ne pouvais pas aller à toutes les pratiques avec un tel horaire. Mais dès que j’ai eu fini au cégep et que j’ai pu pratiquer chaque fois avec les filles, j’ai été très bien accueillie par l’équipe », explique la recrue.Elle étudie présentement en anthropologie, mais souhaite faire un changement de branche pour se diriger vers le métier de thérapeute sportive. « Je veux bien performer autant au basketball qu’à l’école, c’est très important pour moi », soutient-elle.Au secondaire, elle était très impliquée au Collège Antoine-Girouard. « Elle était engagée dans les activités parascolaires au Collège, en 5e secondaire elle était aussi présidente de son niveau », souligne celui qui a été son entraîneur durant cinq ans au CAG, Benoit Lussier.« Tamara était déjà une joueuse dominante. Elle avait une belle personnalité, des qualités de leader. C’est une joueuse d’équipe, elle rendait les autres meilleures, se souvient M. Lussier. C’était déjà une joueuse complète, avec les années il ne restait que le peaufinage. » Il faut également dire qu’elle a commencé à jouer au basketball dès son plus jeune âge dans un volet compétitif.Elle renvoie les bons mots à celui qui l’a suivie au secondaire. « Benoit m’a beaucoup aidée à me développer, tant du côté sportif que sur le plan du caractère. Il me suit toujours. Il est même venu me voir dans un match contre l’UQAM cette année. »

Forts ces Stingers

Les Stingers de Concordia ont débuté leur saison régulière à fond de train. Les filles ont remporté les quatre premières parties qu’elles ont disputées, leur permettant d’être la seule équipe universitaire au Québec à percer le top 10 des meilleures formations canadiennes du SIC (Sport interuniversitaire canadien).

Une seule défaite apparaît à leur fiche. Samedi dernier, le Rouge et Or de l’Université Laval a été la première équipe à battre les Stingers, non sans mal. Un seul point a départagé les deux équipes, la marque finale étant de 50 à 49.Tamara n’aurait pu demander mieux pour sa première saison dans les rangs universitaires. Malgré son statut de recrue, elle joue en moyenne une vingtaine de minutes par match. La joueuse la plus utilisée en joue près de 30 minutes. « Habituellement, une recrue joue beaucoup moins que cela. À la base, je ne m’attendais pas à jouer autant. C’est une belle marque de confiance de la part de mon entraîneur », convient-elle.

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