La nageuse de 18 ans, qui habite Saint-Bruno-de-Montarville, s’est rendue au début mai à Kamloops, en Colombie-Britannique, où était disputée cette compétition d’envergure. Elle a obtenu son meilleur résultat à l’épreuve libre en solo, où elle a terminé 8e chez les seniors, tandis qu’elle a pris le 10e rang au terme de sa routine technique.

Puisqu’il s’agissait de son baptême du niveau national, Sophie-Anne avoue qu’elle n’avait pas d’attentes particulières à l’approche de la compétition, mais semblait satisfaite de ses résultats.

« Je suis vraiment contente d’avoir pu y aller et d’avoir pu me comparer aux autres nageuses. J’ai vu que j’étais de calibre pour faire des compétitions dans ce niveau », a-t-elle mentionné en entrevue au COURRIER.

Ayant pratiqué le sport pendant dix ans dans sa ville natale, elle a décidé de faire le saut à Saint-Hyacinthe avec Les Vestales, où elle a rejoint sa sœur Alexandra, déjà entraîneuse pour le club. Elle souhaitait par la même occasion faire partie de l’équipe du réseau performance, un niveau qui venait tout juste d’être relancé au sein des Vestales après avoir été abandonné dans les dernières années.

En intégrant le réseau performance, ses chances d’accéder au championnat canadien devenaient bien réelles. Au fil des épreuves de sélection, le scénario qu’elle envisageait s’est concrétisé. Elle a été l’unique représentante des Vestales à participer au championnat canadien.

Au total, quatre nageuses ont défendu les couleurs du club maskoutain au sein du réseau performance cette saison et Les Vestales souhaitent en compter encore davantage en vue de la prochaine saison.