16 avril 2015 - 00:00
Ventes de propriétés : autre recul à Saint-Hyacinthe
Par: Le Courrier
Le marché immobilier de l’agglomération de Saint-Hyacinthe a débuté l’année 2015 comme il a terminé l’année 2014, c’est-à-dire au ralenti, selon les plus récentes statistiques de la Chambre immobilière maskoutaine.

Ainsi, 166 ventes résidentielles ont été réalisées au cours du premier trimestre de 2015, ce qui représente une baisse de 2 % par rapport à la même période en 2014. Il s’agit d’une troisième diminution trimestrielle consécutive.

Par catégorie de propriétés, l’unifamiliale a affiché un recul des ventes de 8 % par rapport aux trois premiers mois de l’an dernier, avec 103 transactions. La copropriété a plutôt connu la stabilité, alors que 37 unités ont été transigées au premier trimestre. Finalement, 25 transactions de plex et une vente de fermette complètent le bilan des mois de janvier à mars 2015.

L’offre de propriétés sur le marché résidentiel de Saint-Hyacinthe a légèrement diminué au premier trimestre, alors qu’il y avait, en moyenne, 528 inscriptions en vigueur (-2 %) sur le système Centris(R) des courtiers immobiliers.

« Les conditions du marché résidentiel sont demeurées relativement stables pour l’unifamiliale et la copropriété; elles sont légèrement à l’avantage des acheteurs », explique Pierre Tanguay, administrateur de la Chambre immobilière et porte-parole de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ). « Il fallait compter 11 mois pour écouler tout l’inventaire d’unifamiliales et de copropriétés », ajoute-t-il.

Le prix médian des unifamiliales vendues de janvier à mars 2015 a reculé légèrement, la moitié d’entre elles s’étant vendues à un prix supérieur à 215 000 (-2 %). Le prix médian des copropriétés a quant à lui progressé de 2 %, pour s’établir à 161 664 $.

Le délai de vente moyen de l’unifamiliale s’est allongé de 2 jours, alors qu’il fallait compter, en moyenne, 120 jours pour trouver preneur.

Le délai moyen nécessaire pour vendre une copropriété a atteint 172 jours, soit 9 jours de plus qu’au premier trimestre de 2014.

En comparaison

Pour l’ensemble du Québec, on note toutefois une troisième hausse trimestrielle consécutive des ventes résidentielles.

Ainsi, 18 893 ventes résidentielles ont été réalisées lors du premier trimestre de 2015, ce qui représente une hausse de 3 % par rapport à la même période en 2014 et un troisième gain trimestriel consécutif.

Les ventes d’unifamiliales et de copropriétés ont augmenté de 4 % et de 2 % respectivement, alors que le marché des plex (2 à 5 logements) a connu une baisse des ventes de 4 %. Parmi les six régions métropolitaines de recensement (RMR) du Québec, les trois plus populeuses ont connu un premier trimestre marqué par des hausses de ventes, soit celles de Gatineau (+1 %), de Montréal (+1 %) et de Québec (+5 %). Les RMR de Saguenay et de Sherbrooke ont pour leur part enregistré des diminutions de 2 % et de 4 % respectivement, suite à deux trimestres de hausses. Finalement, Trois-Rivières a affiché le repli le plus important des ventes, soit de 5 %, mettant ainsi fin à quatre trimestres consécutifs de fortes hausses.

L’ensemble des agglomérations de la province a aussi présenté un bilan positif des ventes au premier trimestre de 2015, avec une augmentation de 6 % des transactions résidentielles par rapport à la même période en 2014. Plusieurs agglomérations se sont particulièrement démarquées, avec des hausses de ventes d’au moins 20 % : Salaberry-de-Valleyfield, Shawinigan, Rivière-du-Loup, Mont-Tremblant, Val-d’Or, Thetford Mines, Saint-Lin-Laurentides, Sept-Iles, Rouyn-Noranda et Sainte-Agathe-des-Monts. En revanche, les agglomérations de Baie-Comeau et de Drummondville ont affiché les baisses les plus prononcées, soit de 13 % chacune.

À l’échelle de la province, la moitié des unifamiliales se sont vendues à un prix supérieur à 228 000 $ au premier trimestre de 2015, soit une hausse de 1 % par rapport au premier trimestrede 2014. Il s’agissait de la première véritable augmentation du prix médian des unifamiliales après quatre trimestres de stabilisation.

Géographiquement, les RMR de Montréal (+2 %) et de Québec (+1 %) ont affiché des hausses des prix médians des unifamiliales au cours du premier trimestre de 2015. Les prix médians des unifamiliales des RMR de Sherbrooke et de Gatineau sont demeurés stables et, finalement, des diminutions des prix médians ont été enregistrées dans les RMR de Saguenay (-3 %) et de Trois-Rivières (-2 %).

L’offre de propriétés a poursuivi sa croissance au Québec où, en moyenne, 82 993 propriétés résidentielles étaient inscrites au système Centris(R) lors des mois de janvier à mars 2015, soit une hausse de 8 % par rapport au premier trimestre de 2014. « Bien que l’offre de propriétés résidentielles soit en croissance, on remarque que l’augmentation est moins importante que celles observées au cours des deux dernières années », explique Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ.

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