23 janvier 2014 - 00:00
Virée dans les Trouvailles de l’Abbé Leclerc
Par: Le Courrier
Le comptoir familial situé sur l'avenue Robert, à Saint-Hyacinthe, sera déménagé sur la rue Cascades et portera désormais le nom des Trouvailles de l'Abbé Leclerc.

Devant le manque d’espace et la baisse de la clientèle, le président du comité sur l’avenir de la friperie du Centre de bénévolat, Marc Dumaine, s’est lancé dans une tournée des friperies de la région afin d’identifier un nouveau concept pour celle de Saint-Hyacinthe.

C’est en visitant la friperie de Mont-Saint-Hilaire que s’est dessiné son canevas. « Là-bas, il y avait une belle clientèle et les responsables de la boutique semblaient très proches de leurs clients. C’est ce modèle-là que nous voulions à Saint-Hyacinthe », explique M. Dumaine. Grâce à l’implication du directeur général par intérim du Centre de bénévolat (voir autre texte), l’organisation a loué un local commercial à loyer modique, situé au 1805, des Cascades, répondant à ses besoins. L’ouverture des Trouvailles de l’Abbé Leclerc, un projet évalué à 35 000 $, est prévue au début du mois d’avril. Le choix du nom de la boutique n’a d’ailleurs rien d’anodin. C’est l’abbé André Leclerc qui avait autrefois donné la maison abritant le comptoir familial. Il est aussi le fondateur de ce lieu essentiel au milieu social maskoutain.

Plus pour le même prix

Même si la superficie de la friperie sera presque doublée, il était important pour la direction du Centre de bénévolat que les faibles prix soient conservés. Les vêtements continueront donc d’être vendus entre 0,50 $ et 10 $ au maximum, confirme la gestionnaire des opérations de la boutique, Nathalie Garand.

Le projet devrait également permettre de rejoindre une clientèle plus vaste. « Les heures d’ouverture seront prolongées en soirée les jeudis et les vendredis, ce qui donnera la chance aux salariés à faible revenu de venir nous visiter », croit Mme Garand. Il n’y a pas que les personnes moins bien nanties qui fréquentent les friperies, comme a pu le constater Marc Dumaine lors de sa visite à la boutique de Mont-Saint-Hilaire. « Plusieurs chasseurs d’aubaines vont dans les friperies afin de se procurer des vêtements griffés pour une fraction du prix. »Rien d’étonnant, lorsque l’on connaît le processus de sélection rigoureux que traversent les vêtements. Ils sont d’abord recueillis et triés, puis seuls ceux en parfait état sont disposés sur les cintres pour la vente. « Nous avons beaucoup de marchandise alors la clientèle bien nantie n’empêche pas celle dans le besoin de profiter du service. Et cela nous permet d’amasser encore plus de fonds », renchérit M. Dumaine. Les Trouvailles de l’Abbé Leclerc offrira aussi des articles de sport, de cuisine et des jouets. La population maskoutaine est invitée à se départir des vêtements usagés dans l’un des trois bacs identifiés au nom de la friperie, situés dans le stationnement des Galeries St-Hyacinthe et du Centre de bénévolat.

image