« On vise surtout le marché de l’Ontario, la région de Mississauga entre autres », avoue le président du tournoi, Lucien Beauregard. Cette année, deux équipes de l’Ontario se sont alignées dans la classe AA, puis deux de la Nouvelle-Écosse ont participé pour la première fois au tournoi maskoutain dans le volet AAA et AAA relève. La possibilité d’aller chercher des équipes américaines, notamment dans la région de Boston, n’est pas écartée non plus.

Outre le rayonnement à l’extérieur de la province, l’organisation aimerait accueillir encore davantage de clubs AAA l’an prochain. « Cette année, on comptait 26 équipes AAA et AAA relève, mais on vise d’en avoir beaucoup plus si Hockey Québec ne nous met pas des bâtons dans les roues », laisse tomber M. Beauregard.

C’est qu’un tournoi national ne peut accueillir, en théorie, que huit équipes du Québec dans la classe AAA. Or, la notoriété du tournoi a permis à l’organisation maskoutaine d’obtenir la permission d’en compter 13 (14 au total en comptant le club de la Nouvelle-Écosse). « Si Hockey Québec ne nous limite pas et nous laisse aller jusqu’où on veut, la 45e édition va être majeure, estime le président. Toutes les équipes veulent venir jouer ici. »

L’hébergement demeure toutefois l’éternel point d’interrogation pour l’organisation. Malgré un partenariat fort bien accueilli avec le Holiday Inn de Longueuil, le manque d’hébergement à proximité reste un irritant pour le tournoi, même si l’effet ne s’en fait pas ressentir au niveau du nombre d’inscriptions. Lucien Beauregard mentionne d’ailleurs que le nouvel hôtel de Saint-Hyacinthe ne sera pas encore prêt à accueillir des équipes pour la prochaine édition.