24 novembre 2016 - 00:00
En spectacle
We Are Wolves : plus pop, plus mature
Par: Olivier Dénommée
Alexander Ortiz promet un bel équilibre entre les nouvelles chansons et les classiques de We Are Wolves. « Nous n’avons pas envie d’étourdir le public avec nos nouvelles chansons. On en jouera plusieurs, mais entre des morceaux que les gens connaissent déjà. »  Photo courtoisie

Alexander Ortiz promet un bel équilibre entre les nouvelles chansons et les classiques de We Are Wolves. « Nous n’avons pas envie d’étourdir le public avec nos nouvelles chansons. On en jouera plusieurs, mais entre des morceaux que les gens connaissent déjà. » Photo courtoisie

Alexander Ortiz promet un bel équilibre entre les nouvelles chansons et les classiques de We Are Wolves. « Nous n’avons pas envie d’étourdir le public avec nos nouvelles chansons. On en jouera plusieurs, mais entre des morceaux que les gens connaissent déjà. »  Photo courtoisie

Alexander Ortiz promet un bel équilibre entre les nouvelles chansons et les classiques de We Are Wolves. « Nous n’avons pas envie d’étourdir le public avec nos nouvelles chansons. On en jouera plusieurs, mais entre des morceaux que les gens connaissent déjà. » Photo courtoisie

Elle est loin l’époque des débuts de We Are Wolves, groupe de post-punk montréalais qui offrait une musique décrite comme agressive, voire « primitive ». Quinze ans et cinq albums plus tard, le trio avait envie d’assumer un côté pop et disco, comme en témoigne la dernière sortie du groupe, Wrong paru en septembre. We Are Wolves rendra une première visite à Saint-Hyacinthe avec ses nouvelles chansons ce 25 novembre.


Les derniers passages au Zaricot en 2014 ont été marquants pour le chanteur et bassiste Alexander Ortiz : « À chaque fois, il y a eu une espèce de colosse qui m’a mis sur ses épaules le temps d’une chanson, pendant que je jouais de la basse. C’était assez impressionnant, pour moi comme pour le public! » Depuis, le trio a ajouté de nouvelles compositions à son set, prenant un surprenant virage pop. « Nous avions des craintes au début car nous n’étions pas certains que les nouvelles chansons, souvent plus douces, allaient bien s’imbriquer avec notre vieux matériel, mais finalement la réponse du public a été très positive! » Évidemment, le trio a essuyé beaucoup de critiques pour son changement de direction musicale, mais cela n’inquiète pas Alexander Ortiz outre mesure. « Je pense que notre public a vieilli avec nous, ce qui n’empêche pas de voir des gens plus jeunes à nos spectacles », assure le bassiste qui adore tout particulièrement jouer la nouvelle chanson « I Don’t Mind », hymne disco où il délaisse temporairement sa basse pour pleinement se mettre dans un personnage qui portera même une cape sur scène pour l’occasion.

Nous Sommes Loups?

Dans un album de We Are Wolves, on trouve toujours une chanson en français par-ci par-là, mais la nouvelle étiquette du groupe, Fantôme Records, a fait une commande plus spécifique : « On a signé un contrat pour sortir un album ou un EP en français! » Ortiz s’avoue assez stressé à cette idée, lui qui est beaucoup plus à l’aise dans la langue de Shakespeare, mais il a déjà commencé à écrire du nouveau matériel en ce sens. « Déjà, il y a un certain mélange entre ce qu’on faisait avant et maintenant. Musicalement, on n’a rien de défini et on n’a pas de ligne directrice. On est assez libres dans notre processus créatif », confirme le musicien montréalais qui espère être assez productif durant le temps des fêtes pour lancer une nouvelle chanson, en français, dès février 2017.

D’ici là, c’est au Zaricot que ça se passe ce vendredi 25 novembre. Le spectacle débute à 21 h, avec en première partie l’auteur-compositeur-interprète Loïc April.

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