24 avril 2014 - 00:00
Jessika Gardner honorée par la Fédération de cheerleading
Par: Maxime Prévost Durand
Jessika Gardner, fondatrice de ProCheer, a reçu le trophée Nashira Golding, remis par la Fédération de cheerleading à une personne du monde de cheerleading s'étant démarqué.

Jessika Gardner, fondatrice de ProCheer, a reçu le trophée Nashira Golding, remis par la Fédération de cheerleading à une personne du monde de cheerleading s'étant démarqué.

Jessika Gardner, fondatrice de ProCheer, a reçu le trophée Nashira Golding, remis par la Fédération de cheerleading à une personne du monde de cheerleading s'étant démarqué.

Jessika Gardner, fondatrice de ProCheer, a reçu le trophée Nashira Golding, remis par la Fédération de cheerleading à une personne du monde de cheerleading s'étant démarqué.

Moment très émouvant lors du championnat canadien de cheerleading à Québec pour la directrice générale du club maskoutain ProCheer Association, Jessika Gardner, alors qu'elle a reçu le trophée Nashira Golding, remis par la Fédération de cheerleading à une personne du monde de cheerleading s'étant démarquée.

Les membres de la fédération pouvaient soumettre la candidature d’une personne de leur club qui a fait une différence pour le cheerleading et qui s’est particulièrement démarquée, que ce soit un bénévole, un athlète ou un entraîneur.

« Je sais que les gens sont reconnaissants de ce que je fais, mais je ne m’attendais vraiment pas à ce que quelqu’un du club m’ait inscrite », a lancé Jessika Gardner lorsque rencontrée par LE COURRIER.C’est pourtant ce qu’a fait la mère d’une athlète de ProCheer, Frédérique Landry. « Jessika avait un rêve, celui d’avoir un club de cheerleading dans la région, alors qu’à l’époque, tous les clubs étaient près des grandes villes. Cette petite voltige voyait plus haut encore que le plus haut de ses sauts et voulait partager sa passion avec les gens de sa région. Cette petite dame a grandi et n’a jamais perdu son rêve de vue. En fait, il est devenu le moteur de toutes ses actions et son porteur d’espoir », écrivait-elle dans le document de candidature.

Un club de rêve

Le nom de toutes les équipes de ProCheer se termine par Dream (ex: Precious Dream, Perfect Dream, etc.). « Pour moi, ProCheer c’est un rêve qui s’est réalisé, donc j’ai nommé toutes mes équipes Dream », explique Jessika Gardner.

Elle a fait ses débuts en cheerleading alors qu’elle était en 2 e secondaire à l’École secondaire Saint-Joseph. « Tout part de la professeure de danse Louise Labrecque, elle m’a donné cette passion, se rappelle-t-elle. Au début, je n’étais vraiment pas bonne. J’ai commencé sur l’équipe de relève, mais j’ai persévéré et l’année suivante, j’ai réussi à faire l’équipe. »Après le secondaire, elle a poursuivi ses études au Cégep de Saint-Hyacinthe. Il n’y avait pas d’équipe de cheerleading à ce moment. « Je suis allée voir Daniel Bérard, le responsable des sports et je lui ai dit qu’il devait y avoir une équipe de cheer! » Une équipe récréative est née, avec Jessika comme entraîneuse et cheerleader. Déjà à sa seconde année, le volet compétitif a été amené.Son chemin a par la suite croisé celui des Carabins de l’Université de Montréal, où elle a décidé de faire un baccalauréat en communications. « J’aurais dû aller à Sherbrooke parce que mon programme d’études est meilleur là-bas, mais la meilleure équipe de cheerleading c’était les Carabins et je voulais en faire partie. »Pendant ce temps, elle a approché la municipalité de Saint-Pie, où elle demeurait, pour offrir des cours de cheerleading, une idée qui a été acceptée et qui a mené à la création de la compétition CheerUp. « CheerUp a existé avant ProCheer. En fait, c’est un peu grâce à CheerUp que ProCheer existe parce que les gens sont venus me voir et m’ont demandé pourquoi je ne démarrais pas ma propre école. »C’est ainsi qu’à l’âge de 19 ans, Jessika Gardner a ouvert ProCheer. L’école en est maintenant à sa huitième année et compte une douzaine d’équipes, soit près de 180 athlètes.

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