Isabelle Prévost a été formellement accusée par la Direction des poursuites criminelles et pénales, qui donnait suite à une enquête menée par la Sûreté du Québec. Mme Prévost a comparu brièvement au Palais de justice de Saint-Hyacinthe le 18 janvier.
Son avocat, Me André Lapointe, a enregistré un plaidoyer de non-culpabilité et annoncé son intention de tenir un procès devant juge et jury. L’enquête préliminaire, à laquelle M. Larivière devra témoigner, se tiendra le 1er juin. Après l’épisode houleux de la « garnotte », Dany Larivière aurait porté plainte à la Sûreté du Québec, affirmant que son ex-conjointe avait exigé qu’il lui remette une importante somme d’argent ainsi qu’une maison, sans quoi elle menaçait de dénoncer son entreprise d’excavation à Revenu Québec, Revenu Canada et à la Commission de la construction du Québec pour des irrégularités.L’avocat de la défense, qui estime que sa cliente est une fois de plus victime des gestes et comportements de M. Larivière, a expliqué la plainte croisée de la Couronne par une analogie sportive : « C’est comme quand un arbitre de la Ligue nationale de hockey punit du même coup un joueur qui a donné un petit coup de bâton dans les mollets et celui qui s’est vengé avec un coup de poing sur le nez ».Le maire de Saint-Théodore fait pour sa part face à trois accusations de méfaits pour avoir gêné l’emploi légitime d’un terrain privé. La date de son procès pourrait être connue lors de sa prochaine comparution le 28 mai. Rappelons que dans la nuit du 12 au 13 août, Dany Larivière, propriétaire de l’entreprise d’excavation DPS Transport, avait livré une gigantesque roche au domicile de Yannick Yergeau, une amie qui hébergeait son ex-conjointe, au vu et au su des policiers de la Sûreté du Québec de la MRC d’Acton, médusés.Depuis M. Larivière a déclaré qu’il ne regrettait pas son geste et qu’il en assumerait toutes les conséquences.