1 septembre 2016 - 00:00
Un Sheraton à Saint-Hyacinthe
Par: Jean-Luc Lorry
Un Sheraton à Saint-Hyacinthe

Un Sheraton à Saint-Hyacinthe

Un Sheraton à Saint-Hyacinthe

Un Sheraton à Saint-Hyacinthe

L’hôtel Sheraton de Saint-Hyacinthe sera classé 4 étoiles et comptera 205 chambres, dont 28 suites.

L’hôtel Sheraton de Saint-Hyacinthe sera classé 4 étoiles et comptera 205 chambres, dont 28 suites.

C’est l’enseigne prestigieuse de Sheraton qui trônera au sommet du futur hôtel haut de gamme de 17 étages dont les travaux de construction ont débuté dernièrement sur le site des Galeries St-Hyacinthe, a appris LE COURRIER.

Cet établissement hôtelier qui sera classé 4 étoiles comptera 205 chambres, dont 28 suites.

La future bâtisse qui sera intégrée à un centre de congrès municipal appartiendra au Centres d’achats Beauward, propriétaire des Galeries St-Hyacinthe.

En opération depuis 1937, Sheraton demeure une enseigne majeure parmi les 11 bannières appartenant à l’américain Starwood Hotels & Resorts, l’un des plus importants groupes hôteliers de la planète.

« L’association avec ce géant mondial de l’hôtellerie haut de gamme et la construction d’un nouveau Sheraton par Beauward permettront à Saint-Hyacinthe de se démarquer avantageusement dans le très compétitif marché du tourisme d’affaires et de se mesurer aux grandes villes nord-américaines, assurant ainsi des retombées économiques considérables pour l’ensemble de la région », indique Marc Bibeau, président des Centres d’achats Beauward.

L’entreprise de Marc Bibeau a conclu une convention de franchise d’une durée minimale de 20 ans avec Starwood Hotels & Resorts.

Les Centres d’achats Beauward ont donné le mandat à la firme Divco de construire cet hôtel de luxe dont le montant des travaux devrait avoisiner les 31 M$. Selon l’échéancier, ceux-ci devraient se terminer en décembre 2017.

Le futur hôtel sera le premier de la bannière Sheraton à s’établir hors des grands centres de la province. Actuellement, Sheraton est installé à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, au centre-ville de Montréal ainsi qu’à Laval. Par contre, on retrouve l’enseigne Four Points by Sheraton à Québec, Gatineau et Lévis.

Le futur hôtel disposera d’un stationnement intérieur de 190 places ainsi qu’un second extérieur de 700 places auquel auront accès les congressistes. Deux étages regroupant six salles de réunion réparties sur 4 000 pieds carrés permettront d’accéder directement au centre de congrès et aux Galeries St-Hyacinthe.

Pour agrémenter la clientèle, le futur hôtel sera doté d’une piscine intérieure, d’un centre de soins de santé et d’un gymnase.

Opérateur indépendant

Pour gérer son centre des congrès, la Ville a décidé de donner les clés à un opérateur indépendant qui a fondé dernièrement une entreprise spécialisée dans l’administration hôtelière incluant la restauration, selon le Régistraire des entreprise.

Les opérations du futur centre des congrès se feront sous l’autorité de Michel Douville, conseiller technique du futur centre des congrès auprès de la Ville et ex-directeur général du centre de congrès de Lévis.

M. Douville ne sera pas en terrain inconnu à Saint-Hyacinthe, puisque le centre de congrès qu’il dirigeait à Lévis est intégré à un hôtel Four Points by Sheraton.

La municipalité signera un bail commercial avec la société à numéros créée en juin par Michel Douville et dont l’échéance sera le 31 décembre 2022.

Parmi ses obligations, l’entreprise de M. Douville devra entre autres acquitter un loyer à la Ville et assumer les frais d’utilisation et d’entretien des cases de stationnement prévues gratuitement pour les congressistes.

Même s’il a toujours été entendu que ce serait un opérateur commun qui chapeauterait la partie hôtel et congrès, les autorités municipales n’ont pas encore confirmé que l’entreprise de M. Douville se verra également confier les opérations du Sheraton.

La Ville convient que cette nouvelle entreprise devra avoir les reins assez solides pour assumer financièrement les coûts relatifs au lancement d’un centre de congrès.

« C’est un creux de vague qui ne sera pas négligeable », admet Louis Bilodeau, directeur général de la Ville, à propos des coûts importants nécessaires au démarrage d’un centre de congrès.

La Ville compte sur Michel Douville pour mettre en place rapidement une équipe qui sera responsable des ventes et de la promotion du futur centre de congrès.

Rappelons que lorsque l’ancien employeur de M. Douville avait appris par la bande que son directeur général, parallèlement à ses fonctions, collaborait avec la Ville de Saint-Hyacinthe à titre de conseiller technique du futur centre de congrès, il lui avait offert de « partir honorablement ».

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