10 octobre 2013 - 00:00
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Par: Martin Bourassa
La semaine prochaine, dans la seconde partie du débat éditorial du COURRIER, il sera entre autres question de la Cité de la biotechnologie et du train de banlieue. Un débat à ne pas manquer!

Combien coûtera votre campagne et d’où provient votre financement?

« Autour de 16 000 $. Je sollicite des 200 ou 300 $ (le max) auprès de la famille, mes amis et mes liens d’affaires. Je ne devrai rien à personne.

« Entre 6 et 8 000 $. Uniquement des dons de particuliers. Je ne voulais pas de pancartes, mais on m’a convaincu d’en mettre quelques-unes.

« Le maximum permis, soit autour de 25 000 $. De donateurs individuels et de la famille. Je ne me sens aucunement lié par des dons de 300 $.

Métairie : êtes-vous en accord avec les gestes posés par l’administration précédente?

« Comme maire, je veux être au service des citoyens et à leur écoute. L’information n’a pas circulé et à ce niveau le dossier a été bâclé. C’est étrange de penser que l’entretien annuel de ça va coûter le prix d’un loyer.

« À part au centre-ville, les gens ne m’interpellent pas sur ce dossier, sinon sur le coût du projet. Je compte me préoccuper du centre-ville.

« Regrouper le culturel à un même endroit est une excellente idée, mais j’ai un peu de difficulté à l’idée du choix de la Métairie.

Une fois élu, comptez-vous revoir la décision?

« À moins que le conseil ne change au complet, on va vivre avec, car j’ai un seul vote et je veux être le chef d’orchestre d’une équipe.

« On va vivre avec, car il y aurait sûrement des conséquences et des coûts à un recul. On va seulement essayer de limiter la facture et suivre les dépenses.

« Non la décision est prise, le contrat donné et les travaux ont commencé.

Dossier des trois glaces : êtes-vous en accord avec les gestes posés par l’administration précédente?

« On dit que la Ville a pris la meilleure décision compte tenu des informations. Elle a donc donné nos glaces à forfait au privé, mais pour la Métairie, elle a fait le contraire. J’ai hâte de voir l’impact sur l’utilisation et le coût.

« Je ne suis pas à l’aise. Il n’y a pas eu d’appel d’offres et il n’y avait pas d’urgence à agir. J’aurais pris le pavillon de la Jeunesse et fait un copier-coller pour ajouter une glace à la place du centre culturel.

« J’aurais sans doute fait la même chose, car la formule semble être la plus avantageuse pour la Ville. L’idée de devenir locataire me donne cependant un petit pincement au coeur, mais pas au point de revoir la décision.

Complexe multisport : faut-il y faire cohabiter les deux écoles de boxe reconnues et financées par la Ville?

« Je ne suis pas au fait de ce dossier.

« Si la Ville accrédite les deux organismes, je ne vois pas pourquoi elle ne les traite pas de la même façon. On doit trouver une solution inclusive.

« Je ne suis pas au courant de ça, désolé.

Faut-il sortir le Centre des arts de la liste des équipements à caractère surpralocal?

« C’est un dossier qui a créé beaucoup de bisbille à la MRC. Je ne pense pas que c’est en s’obstinant qu’on va rétablir les ponts. On pourrait sortir le Centre des arts de la liste et arrêter de gosser la MRC avec ça.

« A-t-on demandé aux municipalités si elles en voulaient? Apparemment non, alors c’est à nous d’assumer notre décision. C’est un équipement pour Saint-Hyacinthe et on va le gérer nous-mêmes.

« On doit continuer de discuter avec nos partenaires, car cet équipement sert à toutes les municipalités. C’est un équipement supralocal et tout le monde en profite. Dans quelle mesure faut-il y contribuer, on verra.

Considérant la fermeture de l’Hôtel des Seigneurs le 22 décembre, que proposez-vous comme alternative?

« Le 4 novembre, ce sera le premier dossier sur mon bureau. Il va falloir que notre bureau de tourisme et des congrès gigote un peu plus…

« Il faut accompagner le comité de sauvetage pour éviter la fermeture, ou bien trouver un repreneur intéressé au privé.

« Le conflit doit se régler et notre bureau de tourisme doit être prêt à contre-attaquer quand ce jour viendra. Il faut préparer l’après-conflit.

Verriez-vous d’un bon oeil l’implication financière de la Ville dans les opérations d’un centre des congrès?

« Oui je pense que la solution doit venir des gens d’ici. S la Ville investit dans le centre des congrès, ça va faire travailler des gens d’ici.

« Je ne suis pas à l’aise à investir là-dedans, à moins qu’il n’y ait aucune autre solution. J’aimerais mieux accompagner le privé par un allègement fiscal.

« Je ne veux pas nuire aux négos, mais j’aimerais mieux laisser le centre de congrès à la gestion du privé. S’il faut s’impliquer, il faudra voir comment on peut le faire.

Que faire avec le Bureau de tourisme et des congrès (BTC)? Rien, lui couper les vivres ou étudier son intégration aux activités du CLD?

« Je suis préoccupé par l’absence et le silence du BTC. Faudra revoir son mandat et étudier probablement l’idée d’un regroupement avec un autre organisme. Le premier défi avec le BTC, c’est de le trouver en ville!

« Premièrement, il n’est pas bien placé géographiquement, mais il est pertinent comme organisme. Il faudra trouver le moyen d’optimiser ses services.

« Je veux regrouper sous un même toit les organismes économiques, mais je ne sais pas encore si cela inclut le BTC. Il y a toute une réflexion à faire sur son avenir et son développement.

Que faire avec le rendez-vous des Papilles? Rien et combler le poste de DG, l’intégrer au BTC ou confier sa gestion au service des Loisirs?

« L’événement a 10 ans et j’ai siégé sur son c.a. deux ans. Il faut un DG qui connaît le milieu et qui soit motivé. Je comble donc le poste, mais je revois peut-être les dates de l’activité.

« Les Papilles n’ont pas besoin de permanence. Des employés contractuels ou d’une autre organisation peuvent s’en occuper. Il faut peut-être positionner l’activité différemment.

« L’événement mérite de survivre, mais le moment est propice à la réflexion en mettant tout sur la table pour la suite. Je m’interroge sur la période de l’année, fin septembre, pour le tenir.

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