28 mars 2013 - 00:00
Antoine-Girouard : la fin des inscriptions
Par: Le Courrier
On saura au plus tard le 30 avril si le ministère de l’Éducation du Québec donnera l’aval à l'entente qui ferait passer le Collège Antoine-Girouard aux mains de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH).

C’est la date butoir qui s’impose d’elle-même par les conventions collectives des enseignants, pour qui la période d’affectation en prévision de la prochaine rentrée débute le 1er mai. ?

« Bien sûr, nous espérons obtenir l’aval au plus tôt, avant le 30 avril. On sait que ça s’active au bureau du Ministère ces jours-ci. Nous recevons de nombreux appels pour préciser des informations ou envoyer des documents. Le député Émilien Pelletier fait des démarches à Québec auprès de la ministre », rapporte la directrice générale de la CSSH, Caroline Dupré.La semaine dernière, la Commission scolaire a tenu sa toute première rencontre avec le personnel du Collège Antoine-Girouard, puis avec les parents des élèves. « On a fait salle comble, se réjouissait Mme Dupré, heureuse de pouvoir rendre bien concret le travail colossal qui s’opère actuellement au siège social de la CSSH. Au début de la rencontre, j’avais la perception qu’il y avait beaucoup de questions et d’inquiétudes, mais au fil de la soirée, les parents ont paru de plus en plus confiants. Nous avons pris le temps de répondre à toutes les questions, même individuellement après la rencontre. Nous voulions que tout le monde reparte avec les idées claires. »Cette soirée marquait aussi le début de la période d’inscription des élèves.Mercredi, à quelques heures du délai prescrit par la Commission scolaire, les parents de 388 élèves avaient confirmé que leur enfant serait de la rentrée 2013 au pavillon Antoine-Girouard. « Nous sommes confiants d’atteindre le seuil des 425 élèves nécessaire à la viabilité du projet d’ici la fin de la journée. Nous devons faire le point à ce sujet avec le Ministère jeudi », a commenté Mme Dupré.

Convention collective

En ce qui concerne les enseignants, les négociations avec les syndicats vont bon train, malgré certains désaccords entre les parties. ?

« Notre objectif demeure que les deux parties puissent en arriver à une formule satisfaisante et s’entendre. Ultimement, la loi permet, lors d’une fusion, de marier une convention collective à une autre, avec les mêmes avantages et les mêmes inconvénients », a avancé la directrice générale.Ainsi, il ne semble pas que les négociations puissent à elles seules constituer un obstacle au projet. « Toutefois, nous n’en sommes pas à imposer quoi que ce soit. Nous espérons trouver une formule gagnante », a conclu Mme Dupré.

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