En compagnie de la candidate du Parti libéral, Louise Arpin, il a arpenté le centre-ville de Saint-Hyacinthe avant de se rendre dans le rang Bas-de-la-Rivière, à Saint-Pie, où l’attendait le maire de la ville, Pierre St-Onge et quelques riverains de la Yamaska. Ils se trouvaient chez André Benoit, ce citoyen qui a récemment alerté l’opinion publique au sujet de l’érosion des berges de la Yamaska, phénomène qui est aggravé à Saint-Pie par le va-et-vient des embarcations à moteur des plaisanciers.
M. Arcand, qui est candidat dans la circonscription de Mont-Royal, a expliqué que la protection des berges et l’amélioration de la qualité de l’eau étaient des questions qui seraient abordées durant les États généraux sur la Yamaska qui se dérouleront aux cours des prochains mois. Son gouvernement a accepté tout récemment de financer l’exercice à hauteur de 20 000 $. Selon Pierre Arcand, ces États généraux permettront l’atteinte d’un consensus sur les interventions à venir. « À un moment donné, il faut aboutir à un plan d’action », a-t-il dit.Il a aussi profité de son passage dans la région pour aborder le dossier des gaz de schiste et se faire rassurant sur la question, rappelant entre autres que c’est à sa demande que le BAPE a tenu des audiences publiques sur le sujet. « On a fait un peu des épouvantails avec ça », a-t-il soutenu, faisant remarquer qu’à ce jour, il n’y avait eu au Québec que des forages exploratoires. De tels forages ont eu lieu sur 19 des 131 sites étudiés par l’industrie, a précisé au COURRIER Marc-Antoine L’Allier, le conseiller politique qui accompagnait Pierre Arcand.Le ministre sortant a laissé entendre qu’il n’y avait aucune urgence à exploiter les gaz de schiste, notamment parce que la technologie qui permettrait de fracturer les shales gazifères sans envoyer de contaminants dans le sous-sol n’existait pas encore. « Partout dans le monde, la réalité, c’est que personne ne peut garantir de façon absolue que c’est sécuritaire ou que ça ne l’est pas », a-t-il mentionné. Il a ajouté que contrairement au pétrole de l’île d’Anticosti, convoité par la société Petrolia, le gaz de schiste québécois n’était « pas dans la mire des compagnies ».« Je suis content d’entendre ça, parce qu’on n’en veut pas (d’exploitation) », lui a répondu le maire de Saint-Pie.