12 septembre 2013 - 00:00
50 ans de Barreau pour Jacques Sylvestre père
Avocat un jour, avocat toujours
Par: Maxime Prévost Durand
L'avocat maskoutain Me Jacques Sylvestre père a reçu une plaque honorifique afin de souligner ses 50 ans de pratique. On l'aperçoit en compagnie de ses fils Jacques Sylvestre Jr et Frédéric Sylvestre à gauche et de sa petite-fille Coralie Sylvestre-Trudeau à droite.

L'avocat maskoutain Me Jacques Sylvestre père a reçu une plaque honorifique afin de souligner ses 50 ans de pratique. On l'aperçoit en compagnie de ses fils Jacques Sylvestre Jr et Frédéric Sylvestre à gauche et de sa petite-fille Coralie Sylvestre-Trudeau à droite.

L'avocat maskoutain Me Jacques Sylvestre père a reçu une plaque honorifique afin de souligner ses 50 ans de pratique. On l'aperçoit en compagnie de ses fils Jacques Sylvestre Jr et Frédéric Sylvestre à gauche et de sa petite-fille Coralie Sylvestre-Trudeau à droite.

L'avocat maskoutain Me Jacques Sylvestre père a reçu une plaque honorifique afin de souligner ses 50 ans de pratique. On l'aperçoit en compagnie de ses fils Jacques Sylvestre Jr et Frédéric Sylvestre à gauche et de sa petite-fille Coralie Sylvestre-Trudeau à droite.

Exercer un même métier pendant un demi-siècle n'est pas donné à tous et cela pourrait même paraître pour plusieurs une éternité. Mais pas pour un passionné comme Me Jacques Sylvestre père. C'est encore avec l'entrain et la fougue du premier jour qu'il se consacre à la pratique du droit qu'il aime tant.

À l’occasion de ses 50 ans de pratique, l’honorable juge Richard Wagner, de la Cour suprême du Canada, était l’invité de marque de la rentrée judiciaire du Barreau de Richelieu, le 5 septembre, au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Il n’a pas manqué de lui rendre un hommage bien senti.

« J’ai rencontré Me Jacques Sylvestre Sr pour la première fois il y a 40 ans. Jacques Sylvestre junior portait bien son nom à cette époque! a témoigné le juge Wagner avec humour. Me Sylvestre a servi de modèle pour plusieurs dans la profession, à commencer par ses propres enfants qui suivent ses traces. Cinquante ans de Barreau et il a toujours pratiqué avec la plus grande compétence, une grande générosité et de la noblesse. C’est une étape exceptionnelle dans une carrière et il l’atteint sans aucune faille dans son dossier, ce qui est tout à son honneur. »

Une plaque honorifique pour célébrer ses 50 ans de Barreau a été remise au grand Maskoutain devant sa famille, ses collègues et amis.L’an dernier, une plaque semblable avait été offerte à son fils, Me Jacques Sylvestre Jr, pour ses 25 ans de Barreau. Lors de la prochaine rentrée, ce sera d’ailleurs au tour de son autre fils, Me Frédéric Sylvestre, de célébrer ses 25 ans de Barreau.Cet aspect très familial qu’il retrouve dans son cabinet, Sylvestre et associés, pousse d’ailleurs Jacques Sylvestre père à continuer la pratique du métier qu’il aime tant.« C’est une grande fierté pour moi de pouvoir travailler avec mes enfants, assure M. Sylvestre. Même que depuis quelque temps, ma petite-fille (Coralie Sylvestre-Trudeau) s’est aussi jointe à nous, ce qui fait que trois générations de Sylvestre se côtoient désormais chez Sylvestre et associés. C’est une chose assez unique. »Ce prix honorifique n’est pas le premier reçu par M. Sylvestre. En 2007, le Barreau du Québec l’avait nommé récipiendaire de la distinction « Avocat Émérite ». Mais le fait de pouvoir célébrer 50 ans de pratique a une saveur toute particulière pour lui. Il ne voit d’ailleurs pas le jour où il prendra sa retraite. « Ma première réaction a été de dire : « Pourquoi souligner ça? ». Cinquante ans, ça paraît long, mais ça passe extrêmement vite. Trop vite. Je n’ai jamais douté de mon choix, être avocat est aussi naturel pour moi que le fait de respirer. Ma femme dit tout le temps que je serai avocat jusqu’à ma mort et j’entends bien lui donner raison », rigole-t-il.

En constante évolution

En 50 ans, confie M. Sylvestre, il s’en passe des choses. On recule de 50 ans et il n’y a pas d’Internet, presque pas de télévision et une société bien différente de celle que l’on voit aujourd’hui. Et les changements observés dans la société se sont aussi reflétés dans la justice, constate-t-il.

« Nous étions peut-être une douzaine à mes débuts et maintenant nous sommes plus d’une soixantaine d’avocats dans la région. Les citoyens n’ont plus la même vision face à la justice non plus, ils arrivent beaucoup plus instruits devant nous, ils sont déjà renseignés lorsqu’ils viennent nous voir, ils sont conscients de leurs droits, alors qu’auparavant les gens étaient un peu plus craintifs face à l’inconnu. »« Les lois changent constamment, il y a plusieurs amendements chaque année, il faut donc rester à l’affût des dernières modifications pour ne pas être dépassé. II y a une cinquantaine d’années, le droit était plus statique. »Si le système judiciaire est plus critiqué que jamais ces dernières années, M. Sylvestre ne croit pas que ces critiques soient pour autant néfastes pour la justice.« Le fait de pouvoir critiquer démontre que nous avons une société saine et démocratique. Ceux qui pensent que la justice est parfaite sont naïfs. Nous sommes des humains avant tout et l’erreur est humaine. »En plus d’être avocat dans son propre cabinet, M. Sylvestre est toujours impliqué à diverses instances et dans divers conseils d’administration, agissant entre autres à titre de vice-président du C.A. de Desjardins Assurance-vie. Il est également le président des Carrières Saint-Dominique depuis une bonne dizaine d’années.

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