Portrait des cultures en date du 5 juillet

Dans la région de la Montérégie, la période hivernale a été caractérisée par des températures douces, au-dessus des normales saisonnières. Les précipitations de neige ont été inférieures à la normale et souvent suivies de précipitations sous forme de pluie, de sorte que la couverture de neige au sol a été faible ou absente tout au long de la saison. Malgré ces conditions, la période hivernale a été favorable à la survie des plantes vivaces, des pommiers et des fraisières, ainsi qu’à la survie des abeilles.

Le printemps a débuté par une récolte de sirop d’érable supérieure à la moyenne, tant en quantité qu’en qualité. La période d’ensemencement a commencé tôt, vers la fin du mois d’avril, et le beau temps du début de mai a permis une progression rapide des semis et des plantations dans de bonnes conditions. Le climat du mois de mai a été très variable : une alternance de périodes chaudes et de périodes plus fraîches, avec peu de précipitations. Ainsi à la fin du mois de mai, les semis étaient complétés à 99 % pour les grandes cultures.

En juin, le beau temps et la chaleur ainsi que les précipitations ont été très bénéfiques pour les cultures. En général, le cumul des précipitations des mois de mai et de juin a été inférieur à la normale, et les sols sont plutôt secs. Des épisodes de grêles en juin ont affecté quelques vergers et quelques champs de cultures maraîchères.

La récolte de la première fauche de foin a bien progressé en juin. En date du 5 juillet, 95 % des superficies étaient récoltées. Les rendements sont très variables, plusieurs champs ont été affectés par le temps sec du mois de mai. Globalement, les rendements de la première fauche sont inférieurs à la moyenne en quantité et celle-ci est de bonne qualité. Pour les fraises, les rendements varient d’autour des moyennes à légèrement inférieurs à celles-ci, selon les secteurs. Dans l’ensemble, les rendements s’annoncent autour des moyennes pour les autres cultures, bien que certains champs soient affectés par le manque d’eau. De façon générale, c’est un bon début de saison pour les cultures.

« Ce bilan dresse un portrait de l’état des cultures de la mi-saison. Si les rendements ou la qualité des récoltes ne sont pas au rendez-vous à la fin de la saison à la suite des conditions climatiques adverses ou de phénomènes naturels incontrôlables, La Financière agricole sera présente pour soutenir les entreprises agricoles par son Programme d’assurance récolte », mentionne le directeur du Centre de services de Saint-Hyacinthe, Pierre Girouard.

Outre le Programme d’assurance récolte, des programmes de soutien et de sécurité du revenu sont offerts aux entreprises agricoles dont Agri-stabilité et Agri-Québec Plus, qui protègent le revenu global en cas de baisse de la marge de production. Agri-investissement et Agri-Québec, basés sur l’épargne, améliorent la capacité des entreprises à autogérer les risques, en permettant de déposer annuellement un montant dans un compte et de recevoir, en contrepartie, une contribution gouvernementale équivalente. Enfin, le Programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles protège les entreprises contre les fluctuations des prix du marché et des coûts de production.