7 janvier 2016 - 00:00
Anthony Beauvillier
« C’était un sentiment spécial de faire partie d’Équipe Canada junior »
Par: Maxime Prévost Durand
Anthony Beauvillier (à gauche) a apprécié son expérience au Championnat du monde de hockey junior, malgré l’élimination rapide de l’équipe canadienne. Photo hockeycanada.ca

Anthony Beauvillier (à gauche) a apprécié son expérience au Championnat du monde de hockey junior, malgré l’élimination rapide de l’équipe canadienne. Photo hockeycanada.ca

Anthony Beauvillier (à gauche) a apprécié son expérience au Championnat du monde de hockey junior, malgré l’élimination rapide de l’équipe canadienne. Photo hockeycanada.ca

Anthony Beauvillier (à gauche) a apprécié son expérience au Championnat du monde de hockey junior, malgré l’élimination rapide de l’équipe canadienne. Photo hockeycanada.ca

Le Championnat du monde de hockey junior ne s’est certes pas terminé de la façon espérée pour Équipe ­Canada, éliminée par la Finlande, le pays hôte, 6 à 5 en quarts de finale. Mais pour Anthony Beauvillier, le simple fait de participer à cette compétition d’envergure par où passent les meilleurs espoirs du hockey lui a permis de réaliser un rêve de jeunesse.

Sans être surpris de sa sélection avec l’équipe canadienne des moins de 20 ans, le Maskoutain avoue que sa place n’était pas assurée à l’aube du camp d’entraînement. « Mon poste n’était pas coulé dans le béton. Il y avait une certaine pression de vouloir faire partie de l’équipe. C’était un objectif que je m’étais fixé au début de la saison », raconte-t-il.

Lorsqu’il a eu la confirmation qu’il ­serait de la délégation canadienne à faire le voyage jusqu’en Finlande, son rêve de jeunesse a commencé à prendre forme. « Le Championnat du monde de hockey junior est quelque chose qu’on écoute toujours durant le temps des Fêtes. C’était un sentiment vraiment spécial de faire partie d’Équipe Canada junior. »

Reconnu pour ses habiletés offensives dans la LHJMQ, Beauvillier a été relégué aux deux derniers trios de la brigade ­offensive canadienne lors de la compétition. « Avant le camp, je m’attendais à être sur le 3e ou le 4e trio, mais durant le camp, j’ai bien fait et je pense avoir prouvé que je pouvais jouer dans toutes les ­situations. Quand le tournoi a commencé, je jouais plus sur le 4e trio. C’est un rôle que j’ai accepté, même si on veut ­toujours avoir plus de temps de jeu. »

L’équipe a connu un dur tournoi, ne ­signant que des victoires contre le ­Danemark et la Suisse. Le Canada s’est incliné en ronde préliminaire face aux États-Unis et à la Suède, avant de plier bagage en quart de finale dans un match serré contre la Finlande. Les Canadiens n’accédaient pas aux demi-finales pour la première fois en 18 ans.

Les insuccès d’Équipe Canada junior passent notamment par l’attaque, croit le Maskoutain. « On n’a pas réussi à trouver la chimie qu’il fallait pour générer de ­l’attaque au sein de nos trios. On a ­seulement marqué le premier but lors de deux matchs, sinon c’était ­toujours du hockey de rattrapage », ­résume-t-il, soulignant également ­l’indiscipline qui a permis aux Finlandais de revenir de l’arrière dans le match quart de finale. La Finlande a ensuite poursuivi son chemin jusqu’en finale, où elle a battu la Russie en ­prolongation pour remporter les grands honneurs.

« Ça ne s’est pas fini comme on l’aurait souhaité, mais ça n’enlève pas que c’était une belle expérience », soutient Beauvillier, le sourire dans la voix.

Un nouvel objectif

Choix de première ronde des Islanders de New York, l’attaquant de 18 ans a vécu son lot d’expériences au cours de la ­dernière année. En plus de sa sélection et de sa participation au camp de développement des recrues, il a impressionné au camp régulier des Islanders en ­septembre.

Ces faits d’armes, ajoutés à sa participation au Championnat du monde de ­hockey junior, ont de quoi motiver ­Beauvillier, qui entamera la dernière ­portion de sa saison avec les Cataractes de Shawinigan en confiance.

« C’est certain que c’est motivant. De plus, l’équipe a fait beaucoup d’échanges dans les derniers jours pour nous permettre d’aller le plus loin possible cette saison. C’est ­encourageant et excitant, on aura une grosse deuxième moitié de saison », conlut-il.

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