11 octobre 2012 - 00:00
Chantier-école aux Carrières Saint-Dominique
Par: Maxime Prévost Durand
Roger Daudelin, vice-président exécutif des Carrières Saint-Dominique, en compagnie du directeur général de ENCEL, Carl Gaulin, et de Robert Taylor, un des formateurs.

Roger Daudelin, vice-président exécutif des Carrières Saint-Dominique, en compagnie du directeur général de ENCEL, Carl Gaulin, et de Robert Taylor, un des formateurs.

Roger Daudelin, vice-président exécutif des Carrières Saint-Dominique, en compagnie du directeur général de ENCEL, Carl Gaulin, et de Robert Taylor, un des formateurs.

Roger Daudelin, vice-président exécutif des Carrières Saint-Dominique, en compagnie du directeur général de ENCEL, Carl Gaulin, et de Robert Taylor, un des formateurs.

Une partie des Carrières Saint-Dominique servira dorénavant de chantier-école à l'École nationale de camionnage et d'équipement lourd (ENCEL). L'inauguration du nouveau site d'apprentissage a eu lieu le 3 octobre en matinée.

Des cours pratiques en machinerie lourde y seront donnés avec les équipements de ENCEL. « On voulait desservir davantage la Montérégie », explique Carl Gaulin, directeur général de l’école. « On avait un problème à trouver un sol qui ne contient pas seulement de la roche et de la glaise. Le sol est très rocheux dans cette région. Aux Carrières Saint-Dominique, on trouve des matériaux plus mous pour commencer et des matériaux plus rocheux pour les plus expérimentés. »

Un autre aspect favorable à ENCEL est que le chantier-école se situe à mi-chemin entre les écoles de Drummondville et Saint-Jean-sur-Richelieu, là où se donnent les cours théoriques. Avec cette formation, les étudiants sont en mesure de travailler sur divers sites, que ce soit dans une carrière comme celle à Saint-Dominique, ou dans une sablière pour ne nommer que ces exemples. Pour le moment, la formation en machinerie lourde donnée à ces deux écoles est privée et non reconnue par le ministère de l’Éducation.Il est possible d’adapter la formation selon ses besoins. Pour ceux qui n’ont jamais touché à de la machinerie, la formation sera plus complète, prenant bien le temps de commencer par la base. Dans le cas des étudiants bénéficiant déjà d’une certaine expérience, des cours de perfectionnement pour la conduite d’engins de chantier sont offerts. De plus, les conditions d’apprentissage sont pratiquement les mêmes que celles que les étudiants pourront retrouver sur le marché du travail.

Recruter dans sa cour

C’est avec grand plaisir que Roger Daudelin, des Carrières Saint-Dominique, accueille ENCEL dans sa cour. Un grand espace leur a été réservé parmi les chantiers où se déroulent les activités régulières de l’entreprise. Et de l’espace, il y en a puisque le site est le deuxième plus gros en terme de carrières au Québec, derrière les carrières de Saint-Eustache.

« C’est bon pour nous aussi, il y aura de la main-d’oeuvre prête à être embauchée directement dans notre cour », a confié M. Daudelin.Et de la relève, il en faudra puisque, comme nous le dit ce dernier, il y a des réserves pour les 250 prochaines années à venir aux Carrières Saint-Dominique.

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