Ce jeune Américain avait remporté en 2008 le tournoi de la Coupe Le Blanc en simple et en double. « Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, raconte-t-il en entrevue au COURRIER. C’était plaisant de jouer contre des joueurs de partout dans le monde. Ça m’a donné beaucoup de confiance dans mon jeu. »
Ce n’était que le début pour Noah. Six ans plus tard, il soulevait le prestigieux trophée de Wimbledon après avoir remporté le tournoi chez les juniors. « Je ne devais même pas participer au tournoi. Ça s’est décidé à peine une ou deux semaines avant qu’il ne commence. »
Passant par les qualifications, il a traversé le long chemin pour se rendre jusqu’en finale où il a défait un autre Américain, Stefan Kozlov. « Ça m’a grandement motivé de remporter le plus prestigieux tournoi de tennis et de voir que je suis l’un des meilleurs joueurs de mon âge au monde », soutient-il.
Quelques mois plus tard, Noah obtenait un laissez-passer pour le tableau principal du US Open, en vertu de sa victoire au championnat national junior des États-Unis. Cette saison, il a intégré avec plus de régularité le circuit professionnel, participant notamment à des tournois de type Challenger, et d’autres de la série Masters.
Cette année, Noah reviendra à Saint-Hyacinthe à titre d’ambassadeur honorifique de la 9e édition de la Coupe Le Blanc, qui se tiendra du 10 au 16 août.
« J’ai de très bons souvenirs du tournoi. C’était une très belle expérience. Il s’agissait de mon premier tournoi international », se souvient-il.
On pourra notamment le voir lors de la cérémonie de clôture du tournoi, le 16 août, journée des finales.