24 avril 2014 - 00:00
L'école de théâtre a 45 ans
Debbie Lynch-White est partie pour la gloire!
Par: Le Courrier
Debbie Lynch-White a été très proactive à sa sortie de l'école de théâtre. Elle travaille aujourd'hui à la télé, au théâtre et donne à l'occasion des <em>coaching</em> en théâtre au Cégep Marie-Victorin où elle a d'ailleurs terminé une technique en arts et lettres profil théâtre.

Debbie Lynch-White a été très proactive à sa sortie de l'école de théâtre. Elle travaille aujourd'hui à la télé, au théâtre et donne à l'occasion des <em>coaching</em> en théâtre au Cégep Marie-Victorin où elle a d'ailleurs terminé une technique en arts et lettres profil théâtre.

Debbie Lynch-White a été très proactive à sa sortie de l'école de théâtre. Elle travaille aujourd'hui à la télé, au théâtre et donne à l'occasion des <em>coaching</em> en théâtre au Cégep Marie-Victorin où elle a d'ailleurs terminé une technique en arts et lettres profil théâtre.

Debbie Lynch-White a été très proactive à sa sortie de l'école de théâtre. Elle travaille aujourd'hui à la télé, au théâtre et donne à l'occasion des <em>coaching</em> en théâtre au Cégep Marie-Victorin où elle a d'ailleurs terminé une technique en arts et lettres profil théâtre.

Debbie Lynch-White a fait ses classes en théâtre au Cégep de Saint-Hyacinthe. Son tout premier rôle à la télé dans la peau de l'IPL Nancy Prévost de la télésérie Unité 9 a eu l'effet d'une bombe autant dans sa carrière que sur les téléspectateurs. Regard sur les débuts d'une passionnée polyvalente.

De toutes les écoles de théâtre, c’est à Saint-Hyacinthe que Debbie s’est sentie le mieux en audition. Un personnel chaleureux, une ambiance légère, bref c’est sans questionnement qu’elle est partie de Montréal pour s’installer pendant trois ans en territoire maskoutain.

Depuis sa sortie de l’école de théâtre en 2010, la comédienne ne s’est pas tourné les pouces. Enchaînant les rôles au théâtre et quelques apparitions à la télévision, Debbie n’a pas attendu que le téléphone sonne et a créé, avec deux amis, sa propre compagnie de production, le Théâtre du Grand Cheval.« Créer notre entreprise, ça nous permettait d’être dans l’action et de générer notre propre emploi, a raconté la comédienne. J’ose croire qu’en tant qu’artiste dans une société, c’est à nous de prendre la parole et je considère que j’ai des choses à dire. Mon domaine c’est de comprendre l’être humain, l’observer, y réfléchir et exprimer tout ça. La compagnie me permettait de ne pas attendre un coup de téléphone pour un emploi et de rester en vie créativement. »Il va sans dire que pour comprendre l’être humain, Debbie Lynch-White a fait de l’excellent travail dans son rôle de Nancy Prévost, gardienne de la prison de Lietteville dans Unité 9 diffusée à Ici Radio-Canada Télé. L’intervenante de première ligne qu’elle joue, froide et dénuée d’émotions aura su faire jaser plus qu’à son tour et provoqué une véritable onde de choc.« Je ne m’attendais pas à ce que les réactions soient si fortes. Ce que les gens peuvent exprimer sur les réseaux sociaux, c’est vraiment violent, mais je sais que ces commentaires s’adressent à Nancy et non à Debbie. »« La première fois que je me suis vue, que j’ai vu ce que je faisais, c’était en même temps que deux millions de téléspectateurs, le mardi à 20 h, raconte Debbie. J’étais assise dans mon salon et je n’en revenais pas. Je me disais : oh mon dieu, je suis donc bien méchante! On m’avait pourtant averti du côté de la production, mais je n’avais pas vraiment mesuré l’impact de tout ça. »Avec un rôle d’autorité aussi imposant, tout porte à croire que Debbie pourrait très vite être identifiée à ce genre de personnage, mais rien de tout ça ne l’inquiète. Elle croit en « l’ouverture d’esprit des réalisateurs et des agents de distribution, mais aussi que le public est curieux de la voir faire autre chose, surtout parce qu’elle sait qu’elle peut jouer autre chose. »Bien que la comédienne évolue davantage en télévision présentement parce que c’est ce qu’il y a de plus nouveau dans sa vie, il lui reste un tas de choses à apprendre et elle constate son évolution plutôt concrètement.« Quand tu es actrice, tout ce que tu veux, c’est jouer, peu importe le médium. Je veux tout faire, mais je ne pourrai jamais arrêter de faire du théâtre. J’en ai besoin », a-t-elle terminé.Debbie Lynch-White poursuivra donc son chemin au théâtre cet été au Théâtre des Tournesols à Cowansville au sein de la pièce Panique chez les 100 talents du 19 juin au 30 août. Parallèlement à sa carrière, on pourra la retrouver à titre de porte-parole de la Marche de l’espoir de la Sclérose en plaques à Montréal le 25 mai.

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