1 octobre 2020 - 14:27
Ville de Saint-Hyacinthe
Échos du conseil
Par: Rémi Léonard
L’une des portions de la promenade Gérard-Côté qui aurait bien besoin d’amour. En attendant, faites attention où vous mettez les pieds! Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’une des portions de la promenade Gérard-Côté qui aurait bien besoin d’amour. En attendant, faites attention où vous mettez les pieds! Photo François Larivière | Le Courrier ©


Pauvre promenade…

Le conseiller du centre-ville, Jeannot Caron, a partagé lors de la dernière séance du conseil, le 21 septembre, sa « déception » face à la phase 1 du projet de revitalisation de la promenade Gérard-Côté qui n’ira pas de l’avant dans un « avenir rapproché », selon lui.

Le conseil avait affiché en 2018 son intention de lancer les travaux en vue de la réalisation d’une place des spectacles derrière le Centre des arts Juliette-Lassonde avant la fin du présent mandat, à l’automne 2021. Il devait s’agir d’une première intervention pavant la voie au réaménagement complet de la promenade sur une longueur de 2,4 kilomètres.

« On ne met pas les efforts nécessaires pour qu’on puisse la mettre en marche », a-t-il dénoncé en parlant de cette phase 1, alors que les utilisateurs doivent pour l’instant faire preuve de « résilience » face au « piètre état » de la promenade actuelle, a reconnu M. Caron.

« Ça ne va pas en s’améliorant », a-t-il affirmé, décrivant des interventions nécessaires toutes les semaines pour la garder praticable, ce qui implique par ailleurs d’importants coûts récurrents. Le maire Claude Corbeil lui a répondu que la Ville doit d’abord aller chercher des subventions des autres paliers de gouvernement pour lancer ce projet, estimé au total à 33 M$. Cette étape est toutefois rendue plus difficile dans le contexte de la COVID-19, a-t-il averti.

La Ville continue par ailleurs de regarder du côté du projet de Groupe Sélection sur l’avenue Saint-François afin d’éviter que les deux chantiers soient actifs en même temps, a aussi soulevé le directeur général, Louis Bilodeau.

…et pauvres pistes cyclables

De son côté, la représentante du quartier Saint-Joseph, Stéphanie Messier, avait soulevé quelques instants plus tôt la « piètre qualité » des pistes cyclables qui se trouvent sur l’avenue Saint-Louis et sur la rue des Seigneurs Ouest. D’importantes cavités se sont formées entre l’asphalte et la bordure de ciment à certaines intersections, rendant la circulation en vélo plutôt cahoteuse. Le directeur général a indiqué que « les premières observations nous amènent à nous interroger sur la pertinence d’intervenir », même s’il a assuré que la situation sera étudiée plus en profondeur.

Amélioration sur Sicotte

Dans le registre des améliorations au réseau cyclable, on note toutefois une bonification éventuelle du côté du Quartier des études supérieures. Une demande de subvention a été faite le 8 septembre pour réaménager la piste existante sur la rue Sicotte, entre la sortie du CIAQ et l’avenue Boullé, a-t-on appris par une résolution du conseil. En ce moment, la piste est séparée des voies de circulation automobile seulement dans la portion plus à l’est, devant l’ITA et la Faculté de médecine vétérinaire.

Taxes municipales : nouveau répit

Saviez-vous que Saint-Hyacinthe accorde une nouvelle période de grâce sur le troisième et dernier versement des taxes municipales en raison de la COVID-19? La mesure a été adoptée à la séance du 9 septembre, près d’un mois après l’échéance normalement fixée au 10 août.

Le fait que le conseil ne siège qu’une fois par mois durant la période estivale explique ce délai, a justifié Louis Bilodeau. La Ville avait également repoussé de trois mois le moment où les intérêts commencent à courir sur les taxes impayées du deuxième versement, normalement dû pour le 11 mai. Cette période a donc pris fin en août.

À ce moment, la Ville avait indiqué au COURRIER qu’une nouvelle période de répit n’était pas envisagée, mais la réflexion a visiblement évolué depuis. La Ville réitère qu’il s’agit d’une mesure visant à accommoder les citoyens en situation financière précaire à cause de la COVID-19, mais que ceux qui le peuvent doivent tout de même s’acquitter de leurs taxes à temps.

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