15 octobre 2020 - 16:45
Ville de Saint-Hyacinthe
Échos du conseil
Par: Rémi Léonard
La Porte des anciens maires a été érigée en 1927 à l’occasion du centième anniversaire de naissance de Georges-Casimir Dessaulles (1827-1930)! À cette époque, le maire en fonction était T.-D. Bouchard (1881-1962). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

La Porte des anciens maires a été érigée en 1927 à l’occasion du centième anniversaire de naissance de Georges-Casimir Dessaulles (1827-1930)! À cette époque, le maire en fonction était T.-D. Bouchard (1881-1962). Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©


Retour du huis clos

Avec l’entrée de Saint-Hyacinthe en zone rouge, la Ville a annoncé le retour du huis clos pour les séances du conseil. Ainsi, la séance du 19 octobre se fera sans public, comme au printemps. Les citoyens peuvent toujours soumettre leurs questions à l’avance par l’entremise du formulaire à cet effet sur le site Internet de la Ville.

Un monument à restaurer

Des travaux de restauration sont à prévoir à la Porte des anciens maires, à l’entrée de la rue Girouard Ouest en bordure de la rivière Yamaska. La Ville a donné le 5 octobre un contrat de près de 50 000 $ à la firme d’architectes Beaupré Michaud et Associés, pour les services professionnels qui incluent notamment la préparation des plans et devis du projet. Il est encore trop tôt pour évaluer le coût total des travaux de réhabilitation, a indiqué le directeur général Louis Bilodeau.

Il s’agit de la même firme qui avait réalisé le carnet de santé du Marché public avant sa restauration. Tout comme ce dernier, la Porte des anciens maires a été citée monument historique par la Ville de Saint-Hyacinthe et constitue l’un des emblèmes maskoutains les plus marquants.

Deux poids, deux mesures?

Le 5 octobre, la citoyenne Suzanne Viens est venue discuter de densification avec le maire Corbeil. Elle lui a en effet rappelé que l’une des justifications principales servies par son administration en 2018 pour imposer une vision du centre-ville axée sur la densification était de limiter l’étalement urbain sur les terres agricoles qui entourent Saint-Hyacinthe.

Or, en parallèle, la Ville souhaite elle-même empiéter sur les terres agricoles pour favoriser l’implantation de l’usine d’Exceldor. Ne s’agit-il pas d’un exemple de « deux poids, deux mesures », a-t-elle questionné. Pour le maire, la vocation agroalimentaire de l’usine justifie un tel dézonage. « C’est un peu le prolongement de la ferme. […] C’est très différent, on ne parle pas de construction de maisons ou d’une usine de machines à laver », a-t-il soutenu.

Pas de neuf sur Saint-François

Pour sa part, la citoyenne Chantal Goulet a demandé si un permis de démolition avait été obtenu par Groupe Sélection sur la rue Saint-François. Ce n’est pas le cas, a répondu le maire, et il n’y a même pas de demande formulée pour le moment. Aux dernières nouvelles, le promoteur avait mis la main sur deux des cinq immeubles qui composent le secteur visé. Mme Goulet voulait également savoir si les arbres matures qui se trouvent sur ces terrains pourraient être conservés advenant le lancement du complexe immobilier. Le projet n’est pas encore « à maturité » pour s’avancer sur de telles hypothèses, a répondu le directeur général Louis Bilodeau.

Premier cas à l’hôtel de ville

La deuxième vague de COVID-19 s’est frayé un chemin jusqu’à l’hôtel de ville de Saint-Hyacinthe, où un cas s’est déclaré récemment parmi le personnel. Heureusement, la personne en question n’a pas eu de complication et est d’ailleurs déjà guérie. Quelques collègues ont été placées en isolement préventif, mais aucune contamination n’est à signaler. De façon générale, le télétravail n’est plus de mise à l’hôtel de ville, où les employés ont réintégré le bureau depuis le mois de mai, a indiqué M. Bilodeau.

Achat de la Coop aux p’tits soins

La Ville a confirmé au début du mois d’octobre l’acquisition de l’immeuble de la Coop aux p’tits soins, situé au coin de Sainte-Marie et de Dessaulles. Contrairement à sa voisine, la bâtisse qui abritait auparavant l’Association de la construction Richelieu-Yamaska, elle ne sera toutefois pas démolie pour faire place à du stationnement, du moins pas dans « un avenir rapproché », a indiqué le conseiller Jeannot Caron. L’emplacement se veut toutefois stratégique dans l’éventualité où le projet de gare intermodale se réalise à proximité. Le prix de vente est fixé à 240 000 $.

image