23 mai 2019 - 14:26
Ville de Saint-Hyacinthe
Échos du conseil
Par: Rémi Léonard
Plusieurs quartiers ont maintenant leurs propres installations de jeux d’eau à Saint-Hyacinthe et ce sera bientôt au tour de Saint-Joseph. Quel quartier sera le prochain? Christ-Roi? Photo Annie Beauregard  | Le Courrier ©

Plusieurs quartiers ont maintenant leurs propres installations de jeux d’eau à Saint-Hyacinthe et ce sera bientôt au tour de Saint-Joseph. Quel quartier sera le prochain? Christ-Roi? Photo Annie Beauregard | Le Courrier ©


Des jeux d’eau à venir à Saint-Joseph

La pataugeoire adjacente à la piscine extérieure des Loisirs Saint-Joseph disparaîtra bientôt au profit de nouveaux jeux d’eau. Le contrat pour la démolition du bassin et l’aménagement des nouveaux équipements a été octroyé en mai à Construction Bugère, de Saint-Hyacinthe, pour la somme de 355 700 $. On ignore l’échéancier des travaux, mais au rythme où le mercure grimpe ce printemps, les ouvriers ont encore du temps devant eux avant la saison chaude.

Démission au service des loisirs

La conseillère en développement culturel à la Ville de Saint-Hyacinthe, Jacinthe Ducas, a remis sa démission dernièrement. Elle avait intégré l’équipe du service des loisirs en 2014. Auparavant, elle avait occupé des positions similaires dans les municipalités de La Prairie et de Candiac. L’ouverture du poste pour la remplacer a été approuvée en mai par le conseil municipal. Mme Ducas se joindra prochainement à l’organisme Culture Montérégie, dont les bureaux sont situés à Longueuil, toujours dans le domaine du développement culturel.

Zonage pour abattage?

Un nouvel usage a récemment été ajouté au règlement de zonage qui couvre une partie du parc Olivier-Chalifoux pour permettre « l’abattage et le conditionnement de la viande ». Il s’agit ici de régulariser les activités de transformation et d’emballage à l’usine des Viandes Lacroix, a précisé le directeur général de la municipalité, Louis Bilodeau, tout en assurant qu’il n’y aurait pas d’activité d’abattage. Aucun lien non plus à faire avec l’arrivée potentielle de l’usine d’Exceldor, a-t-il indiqué, alors que le terrain pressenti pour l’accueillir est situé dans une zone voisine. L’usage permis est d’ailleurs « conditionnel », une particularité règlementaire qui fait qu’une entreprise devra quand même voir sa demande d’autorisation approuvée avant de pouvoir s’en prémunir.

Une « compensation cannabis » de Québec

La Ville de Saint-Hyacinthe vient de recevoir un montant de 134 500 $ du ministère des Affaires municipales pour « répondre aux besoins liés à la légalisation du cannabis ». L’argent pourrait par exemple servir à payer les frais d’affichage (par contre, la réglementation quant à la consommation de cannabis dans les espaces publics se fait toujours attendre), les frais encourus par le service de l’urbanisme pour encadrer les points de vente sur le territoire (déjà fait) ou bien servir à de la sensibilisation, a détaillé le directeur général, Louis Bilodeau. La Ville devra justifier ces dépenses et retourner au Ministère les fonds non utilisés, si jamais c’était le cas, a-t-il aussi informé. Les années couvertes sont 2019 et 2020. Par ailleurs, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a fait un premier contact avec la municipalité, mais sans plus, a commenté le DG. La société d’État compte pour l’instant treize succursales et poursuit progressivement son plan de déploiement à travers la province. Deux nouvelles adresses doivent ouvrir au printemps à Granby et à Sainte-Agathe-des-Monts.

Du renfort aux travaux publics

Plusieurs contrats ont été récemment octroyés par le conseil pour donner un coup de pouce aux équipes des travaux publics dans les multiples chantiers à réaliser cet été. La part du lion est allée à l’entreprise Bertrand Mathieu, de Saint-Hyacinthe, qui a décroché quatre contrats totalisant 211 300 $. On parle de location d’équipes d’aqueduc et d’égouts ainsi que de divers équipements comme un pelle hydraulique et un rouleau-compacteur, le tout à des tarifs horaires déjà établis. Le montant représente les sommes maximales qui pourront être accordées, selon les besoins de la municipalité. L’un des contrats est destiné à la location d’une équipe en cas de « situation d’urgence » qui pourrait survenir les soirs, les fins de semaine ou les jours fériés, qu’on pense par exemple à un bris d’aqueduc.

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