14 août 2014 - 00:00
Malgré un handicap physique
Elle amasse des dons un coup de pédale à la fois
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
Atteinte d’une maladie dégénérative, Stéphanie Martin participera à une randonnée à vélo au profit de la fondation MIRA le 22 août. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Atteinte d’une maladie dégénérative, Stéphanie Martin participera à une randonnée à vélo au profit de la fondation MIRA le 22 août. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Atteinte d’une maladie dégénérative, Stéphanie Martin participera à une randonnée à vélo au profit de la fondation MIRA le 22 août. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Atteinte d’une maladie dégénérative, Stéphanie Martin participera à une randonnée à vélo au profit de la fondation MIRA le 22 août. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Atteinte de l’ataxie de Friedreich, une maladie neurodégénérative, Stéphanie Martin participera à la randonnée Les Yeux du coeur afin de financer la fondation MIRA. Depuis cinq ans, elle et son chien d’assistance Hectare sont si inséparables qu’ils ont même été en Irlande ensemble.

Ce n’est pas d’hier que la dame originaire de Saint-Hyacinthe défie les pronostics et s’investit coûte que coûte pour atteindre ses buts.

Alors que Stéphanie Martin vient tout juste de compléter sa maîtrise en études de l’incapacité au Trinity College de Dublin, en Irlande, elle se prépare à pédaler une cinquantaine de kilomètres au profit de la fondation MIRA.

Pour prendre part à la randonnée Les Yeux du coeur, dont la 11e édition aura lieu le 22 août, chaque cycliste doit amasser au moins 500 $ qui seront remis à la fondation afin de financer les chiens guides.

« Ce sera ma troisième participation à la randonnée. Maintenant, je dois le faire en tricycle, car je n’ai plus assez d’équilibre pour faire de la bicyclette », explique la femme de 39 ans qui pratique le cyclisme depuis quelques années.

En raison de sa maladie, Mme Martin peine à se déplacer aisément et souffre de troubles de la coordination et de perte d’équilibre. Heureusement, elle peut compter sur Hectare, son chien d’assistance MIRA. Ce dernier prendra toutefois sa retraite sous peu.

« C’est incroyable l’autonomie que m’apporte le chien. En Irlande, j’ai pu visiter une grotte, ce qui n’aurait pas été possible avec un déambulateur », reconnait Stéphanie.

C’est d’ailleurs ce qui la motive à participer à ce défi cycliste. « Je possède un chien et je sais que ce sont des Québécois qui vont donner pour aider d’autres Québécois. En plus, MIRA offre du soutien pour différents handicaps, ce qui est bien. »

Mme Martin utilise également le sport à titre de thérapie pour combattre l’ataxie de Friedreich. « Plus je suis en forme, mieux je me porte. Quand je m’entraîne, je me rends compte que le corps humain est capable d’en prendre », lâche-t-elle en riant.

Un parcours hors du commun

Stéphanie Martin a eu la piqûre du voyage avant même de s’envoler pour l’Irlande. En 2010, elle a quitté sa terre natale pour aller travailler en Saskatchewan afin d’amasser des sous pour ses études en Europe.

«Je voulais voyager et surtout, je voyais l’Irlande dans ma soupe! », s’exclame-t-elle.

Après quelques tentatives infructueuses d’admission à la maîtrise et des difficultés à financer ses études, Mme Martin a finalement été acceptée au Trinity College et y a fait ses études.

« Je veux que les autres personnes handicapées sachent qu’elles peuvent travailler, voyager et étudier », affirme cette belle source d’inspiration.

Son diplôme en poche, Stéphanie Martin entend bien poursuivre sa relation d’amour avec l’Irlande. « J’aimerais m’établir là-bas et aider les Irlandais handicapés à vivre au quotidien. Il faut en parler et sensibiliser les gens. »

Pour commanditer la randonnée à vélo de Stéphanie Martin, il suffit de communiquer avec elle par courriel au stephanie.emmanuelle@gmail.com ou encore de visiter le site Internet de la randonnée Les Yeux du coeur MIRA et de cliquer sur l’onglet commanditer un cycliste.

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