« On a enregistré les deux premiers singles en mai, dont “Common Place”, et on a déjà fait la préproduction de l’album », a-t-il raconté dans un entretien téléphonique récemment. Il devait d’ailleurs commencer une session d’enregistrement pour l’album à la mi-juin.
La dernière fois que LE COURRIER l’avait rencontré, c’était à l’automne 2016. À ce moment, il disait déjà travailler sur du nouveau matériel, qu’il prévoyait lancer cet hiver-là. Pourtant, il a fallu attendre un an et demi avant qu’une nouvelle chanson soit dévoilée.
Pendant cette période, il a quitté la maison de disque Indica pour se joindre à Audiogram, changé de gérant et travaillé avec un nouveau groupe de musiciens.
« On est vraiment reparti à zéro, dit-il. On a gardé des idées qu’on avait déjà pour les chansons, mais on a recommencé le processus au complet. »
Plongé dans une pop folk planante pour son premier opus, Young.Old/Everything.In.Between, Elliot Maginot prévoit un son quelque peu différent, sans pour autant être déroutant, alors que Connor Seidel (qui travaille avec Matt Holubowski) signe la réalisation.
« On va aller chercher des éléments plus percussifs et des textures différentes. La guitare sera moins à l’avant-plan », explique-t-il. Le côté mélancolique restera, « parce que c’est comme ça que ça sort », mais les mélodies devraient être plus rythmées, comme en témoigne le premier extrait.