31 août 2017 - 00:00
Camp Richelieu
Feu vert au nouveau pavillon
Par: Martin Bourassa
La pelletée de terre du nouveau pavillon du camp Richelieu s’est déroulée le 25 août du côté de Saint-Damase, en présence de nombreux collaborateurs.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

La pelletée de terre du nouveau pavillon du camp Richelieu s’est déroulée le 25 août du côté de Saint-Damase, en présence de nombreux collaborateurs. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La pelletée de terre du nouveau pavillon du camp Richelieu s’est déroulée le 25 août du côté de Saint-Damase, en présence de nombreux collaborateurs.  Photo François Larivière | Le Courrier ©

La pelletée de terre du nouveau pavillon du camp Richelieu s’est déroulée le 25 août du côté de Saint-Damase, en présence de nombreux collaborateurs. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Un vent d’euphorie souffle ces jours-ci sur le camp Richelieu situé à Saint-Damase où vient à peine de débuter la construction d’un tout nouveau pavillon. Il servira de gymnase et de centre de loisirs afin d’agrémenter le séjour de la clientèle en déficience intellectuelle ou qui présente des troubles reliés à l’autisme.


Cet investissement estimé à 350 000 $ a été rendu possible grâce à la généreuse contribution de partenaires et de commanditaires. Une campagne de souscription sous la présidence d’honneur de Michel Baril, de Baril Ford Lincoln, a permis à ce jour d’amasser plus de 100 000 $ auprès du grand public. L’organisme a aussi reçu plus de 110 000 $ provenant d’octrois du gouvernement du Québec et de la MRC des Maskoutains.
« Les gens sont sollicités de partout et il n’y a pas de mauvaises causes, mais celle du camp Richelieu me rejoint tout particulièrement, a raconté M. Baril. Elle s’occupe d’une clientèle non institutionnalisée souvent oubliée et négligée par nos décideurs. Le travail accompli par René et son équipe est vraiment extraordinaire. »
Pour René Leroux, président du Camp Richelieu, la construction du pavillon marque l’aboutissement de cinq longues années d’efforts, dont deux dernières années particulièrement intenses. Au moment de la pelletée de terre, le 25 août, c’est avec beaucoup d’émotions qu’il a rendu hommage à ses collaborateurs et à tous ceux qui rendent ce projet possible. « Je suis l’homme le plus heureux au monde », a-t-il mentionné sous le regard attentif des membres de son conseil d’administration, des maires de Saint-Hyacinthe et de Saint-Damase, de la députée Brigitte Sansoucy, de la représentante de la députée Chantal Soucy ainsi que des principaux partenaires associés au projet, dont Les Constructions Mario Hébert de Saint-Hyacinthe.
Ce nouveau pavillon de 4000 pieds carrés permettra à la direction du Camp Richelieu de rayonner à longueur d’année et plus seulement l’été, en offrant des services d’hébergement et de dépannage temporaire aux familles tous les week-ends à partir de janvier, quand la demande pour un tel service sera jugée suffisante.
Au cours de l’été qui s’achève, pas moins de 115 personnes ont bénéficié de l’encadrement des 25 employés rémunérés du camp Richelieu, un endroit qui a vu les chantiers se succéder à bon rythme au cours des 10 dernières années. On fait état d’investissements divers totalisant environ 200 000 $, sans compter le chantier en cours. « C’est un éternel chantier ici », a imagé M. Leroux en faisant le bilan des nombreuses améliorations qui ont été apportées depuis qu’il a accepté la présidence du camp Richelieu il y a 11 ans. M. Leroux souligne qu’il est toujours temps de contribuer à la cause du Camp Richelieu. Il ne refuse aucun don.

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