26 septembre 2013 - 00:00
Campagne électorale à la mairie
Gaston Vachon veut rajeunir Saint-Hyacinthe
Par: Le Courrier
Gaston Vachon a lancé lundi sa campagne électorale en abordant les grandes lignes de son programme devant de nombreux invités.

Gaston Vachon a lancé lundi sa campagne électorale en abordant les grandes lignes de son programme devant de nombreux invités.

Gaston Vachon a lancé lundi sa campagne électorale en abordant les grandes lignes de son programme devant de nombreux invités.

Gaston Vachon a lancé lundi sa campagne électorale en abordant les grandes lignes de son programme devant de nombreux invités.

Sans s'attarder trop aux moyens qui lui permettront de réaliser son « projet de ville », Gaston Vachon, candidat à la mairie de Saint-Hyacinthe, a lancé lundi sa campagne électorale en présentant les quatre grands chantiers auxquels il entend s'attaquer en succédant à Claude Bernier. Le premier portera sur le développement, pour « plus d'emplois et de richesses pour Saint-Hyacinthe ».

Devant une salle remplie d’invités, au cinquième étage de la nouvelle tour des Galeries St-Hyacinthe, M. Vachon a expliqué d’entrée de jeu que sa ville, bien qu’il lui trouve de grandes forces, doit néanmoins affronter une réalité préoccupante : le vieillissement de sa population.

« La population de Saint-Hyacinthe ne rajeunit pas, et cela nous place dans une zone délicate par rapport à d’autres villes », a-t-il lancé, en citant quelques chiffres. Il a signalé que les Maskoutains âgés de 65 ans et plus représentaient maintenant 19,9 % de la population, alors que ce groupe constitue 15 % de la population à Beloeil, 17 % à Mont-Saint-Hilaire et 18 % à Drummondville et Saint-Jean-sur-Richelieu, toutes des villes qui concurrencent Saint-Hyacinthe au plan du développement économique. « Nous sommes un peu plus âgés qu’eux autres et cela m’inquiète. Notre population n’augmente pas beaucoup non plus. Entre 2006 et 2011, sa croissance n’a été que de 3,3 %, comparativement à 5,6 % à Saint-Jean, 6,7 % à Drummondville, 8,3 % à Granby, 9,7 % à Beloeil, 13 % à Mont-Saint-Hilaire (…). Pour la Montérégie, les gens d’Emploi Québec annoncent des dizaines de milliers d’emplois à combler. Qui va les combler? Avec un taux de chômage de 5,5 %, nous sommes presque en situation de plein emploi, les entreprises manquent de main-d’oeuvre. Va-t-on devenir une ville-dortoir? », s’interroge-t-il.

Bonne santé

En revanche, M. Vachon considère que Saint-Hyacinthe est une ville en bonne santé qui pourrait mieux exploiter une situation avantageuse à maints égards. Il souligne que sa dette est contrôlée, que son taux de taxe foncière la place en milieu de peloton et ses taxes de services, dans le premier tiers des villes, qu’elle dispose aussi d’infrastructures solides. « On a consolidé durant un certain nombre d’années, là, on peut développer », assure-t-il.

Il a ajouté que Saint-Hyacinthe possédait bien d’autres atouts, dont un Centre local de développement qu’il situe au premier rang devant les autres CLD, et la « richesse incroyable » que constituent l’agriculture et tout le secteur agroalimentaire maskoutain. Comme il l’a fait à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, où la population étudiante a augmenté de 40 % pendant les sept années où il en a assumé la direction, Gaston Vachon croit pouvoir replacer Saint-Hyacinthe sur le chemin de la croissance en misant sur des stratégies de recrutement et sur la formation d’une main-d’oeuvre qualifiée. L’un des trois autres chantiers qu’il souhaite mettre en place porte sur le milieu de vie. Il propose notamment, dans ce cadre, la construction d’une « médiathèque du 21 e siècle, technologique, moderne et accessible ». Un autre chantier portera sur le vaste dossier de l’environnement. Ce thème englobe le développement d’une stratégie favorisant le recours au transport en commun – le dossier du train de banlieue sera bien sûr abordé, mais ce ne sera pas le seul, promet-il -, de même que la promotion du vélo comme moyen de déplacement en ville. Sous son administration, la question des communications fera l’objet d’un dernier chantier. « Il faut arrêter d’être humble, il faut que la Planète sache qu’à Saint-Hyacinthe, il se passe de grandes choses. À l’école professionnelle, la première chose que j’ai faite, c’est un plan de communication », a-t-il souligné.Parce qu’il estime qu’une ville comme Saint-Hyacinthe doit être gérée en équipe, M. Vachon a précisé qu’il ne prendrait aucun engagement électoral, hormis celui d’assumer un fort leadership et de mobiliser les citoyens autour de son projet de ville.

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