18 avril 2013 - 00:00
Hausse à venir de la taxe scolaire selon la CAQ
Par: Jean-Luc Lorry
La députée caquiste de Montarville, Nathalie Roy.

La députée caquiste de Montarville, Nathalie Roy.

La députée caquiste de Montarville, Nathalie Roy.

La députée caquiste de Montarville, Nathalie Roy.

La députée de Montarville Nathalie Roy, porte-parole de la CAQ en matière d’éducation, de culture et de communications croit que la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) n’aura pas d’autres alternatives que de hausser la taxe scolaire dans un contexte de coupes budgétaires imposées par Québec.

La CSSH devra réduire de son budget de fonctionnement, un montant estimé à 8,7 M$ sur une période de trois ans dont 4,3 M$ devront être retranchés dès la prochaine rentrée, selon les prévisions.

« Les commissaires, afin de maintenir l’équilibre budgétaire, devront réduire les dépenses sans affecter les services aux élèves. Alternativement, ils pourraient choisir de hausser les revenus », peut-on lire dans le Plan budgétaire déposé par le ministre des Finances et de l’Économie, Nicolas Marceau.« Le gouvernement cache de façon sournoise que les coupures imposées aux commissions scolaires auront comme conséquence une hausse de la taxe scolaire », dénoncait récemment Nathalie Roy, lors de son passage au COURRIER.

Restructuration comme solution?

Selon la députée de la CAQ, pour éviter « que la facture soit retournée aux contribuables », le fonctionnement des commissions scolaires doit être complètement revu.

« Les commissions scolaires sont des monstres administratifs. Notre parti propose d’en réduire le nombre (de 75 à 39) et de les transformer en centres de services », indique Nathalie Roy. « La désignation des commissaires est un processus électoral qui n’intéresse personne et ne donne aucun résultat. Ces élections ont un coût conséquent qui représente selon moi une dépense inutile », poursuit-elle.Celle-ci croit que les commissions scolaires comptent « plus de chefs que d’indiens » et que certains postes cadres devraient être abolis.

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