18 avril 2013 - 00:00
Commission scolaire de Saint-Hyacinthe
Hausse de taxe et coupures anticipées
Par: Jean-Luc Lorry
Dans l'ordre habituel, Sylvie Girard, directrice du Service des ressources financières de la CSSH; Caroline Dupré, directrice générale de la CSSH et son président Richard Flibotte.

Dans l'ordre habituel, Sylvie Girard, directrice du Service des ressources financières de la CSSH; Caroline Dupré, directrice générale de la CSSH et son président Richard Flibotte.

Dans l'ordre habituel, Sylvie Girard, directrice du Service des ressources financières de la CSSH; Caroline Dupré, directrice générale de la CSSH et son président Richard Flibotte.

Dans l'ordre habituel, Sylvie Girard, directrice du Service des ressources financières de la CSSH; Caroline Dupré, directrice générale de la CSSH et son président Richard Flibotte.

Début juillet, les contribuables de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) devraient recevoir un compte de taxe scolaire plus élevé.

Cette possibilité pourrait permettre à la CSSH de compenser en partie les coupes budgétaires imposées par Québec par l’entremise de la subvention de péréquation de 10 M$ accordée par le ministère de l’Éducation.

La CSSH anticipait l’hiver dernier à une baisse de 8,7 M$ sur trois ans, dont 4,3 M$ devant être déduits dès la prochaine rentrée. « Depuis trois ans, notre Commission scolaire doit composer avec des coupures. Nous voulons bien mettre l’épaule à la roue, mais nos coûts de gestion sont déjà très bas », expliquait Richard Flibotte, président de la CSSH. Celui-ci craint que les services aux élèves soient directement touchés par cette mesure de restriction budgétaire.« Nous servons en quelque sorte de courroie de transmission pour taxer davantage les contribuables », ajoutait Caroline Dupré, directrice générale de la CSSH.Pour l’année 2012-2013, la CSSH disposait d’un budget annuel de 135 M$ dont 18 M$ provenaient de la taxe scolaire. Le montant de cette taxe est basé sur un taux de 0,35 $ par 100 $ d’évaluation. La CSSH pourrait devoir redéfinir la réduction appliquée au compte de taxe scolaire qui permet d’en limiter la hausse. L’augmentation du rôle d’évaluation de 15 % en moyenne à Saint-Hyacinthe doit aussi être considérée.Les revenus supplémentaires que pourrait générer la taxe scolaire compenseront le manque à gagner et ne serviront pas à garnir les coffres de la CSSH, assure-t-on.La CSSH doit adopter son plan de redressement le 23 avril.On devrait dès lors en savoir davantage sur les impacts à court et moyen terme.

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