2 mai 2013 - 00:00
Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe
Jean-René Pelletier passera le flambeau
Par: Le Courrier
Jean-René Pelletier abandonnera la direction de la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe à la fin du mois de décembre.

Jean-René Pelletier abandonnera la direction de la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe à la fin du mois de décembre.

Jean-René Pelletier abandonnera la direction de la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe à la fin du mois de décembre.

Jean-René Pelletier abandonnera la direction de la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe à la fin du mois de décembre.

Le directeur général de la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe, Jean-René Pelletier, n'a surpris personne lundi soir en confirmant ce dont tout le monde se doutait : le moment de la retraite est arrivé pour lui.

Il a informé les membres réunis en assemblée générale, au Centre des arts Juliette-Lassonde, qu’il abandonnera la direction de la Caisse à la fin de l’année 2013, au terme d’une longue carrière dans les institutions financières.

« J’ai débuté en 1976 à la Banque de Commerce, au 1605 Girouard Ouest, et 37 ans plus tard, je termine ma carrière au 1697 Girouard Ouest, dans le même quadrilatère. C’est particulier », confiait-il au COURRIER, au lendemain d’une assemblée annuelle au menu chargé, sa dernière comme grand patron. (Voir autre texte.)Diplômé du Cégep de Saint-Hyacinthe en 1976, il est entré chez Desjardins en 1977, au point de service de la caisse de Beloeil, mais s’est vite retrouvé à Saint-Théodore-d’Acton comme directeur d’une toute petite caisse qui ne possédait que 3 millions $ d’actifs. « C’est là que j’ai appris ce que c’était, les bases de la coopération », se souvient-il.Après son séjour dans la campagne de Saint-Théodore, il passera cinq années à la Fédération des caisses Richelieu-Yamaska comme coordonnateur en finances avant de redevenir directeur de caisse en janvier 1986, cette fois à Marieville. Mais dès mars 1987, il déménage à Lévis, où un poste l’attend au siège social de la Fédération des Caisses Desjardins. Il demeurera à la Fédération jusqu’en 1996, après quoi il prend la direction de la Caisse de Magog Est, dans les Cantons-de-l’Est. Trois ans plus tard, en 1999, il effectue un retour définitif à Saint-Hyacinthe, où il dirigera un établissement élargi, né du regroupement des caisses Saint-Joseph, l’Assomption et La Providence. « Ça a été la première grosse fusion », souligne-t-il, lui qui a connu par la suite bien d’autres bouleversements dans l’organisation. « Il y a 10 ans, il y avait 11 caisses Desjardins sur le territoire de Saint-Hyacinthe. Aujourd’hui, il n’en reste plus qu’une avec des points de service », souligne Jean-René Pelletier.Mais étrangement, ce qui l’a le plus marqué durant toutes les années qu’il a passées à la barre de la Caisse, c’est ce qu’il a vécu à l’étranger, au cours de deux missions de coopération internationale, l’une au Sénégal et l’autre au Mexique. « Ça, ça m’a ramené aux valeurs de base, voir des gens qui ont besoin de beaucoup d’aide. »Lui qui a aussi adoré faire partie de groupes de réflexion sur l’avenir du Mouvement Desjardins a toujours perçu la Caisse comme un moteur de son milieu. « J’ai toujours été capable de dire ce que je peux faire pour ma communauté, et ça a été comme ça durant toute ma carrière. À la Caisse, nous avons un levier pour faire avancer les choses », soutient-il.Il souligne que la Caisse Desjardins a toujours consacré beaucoup d’argent aux projets de développement, qu’il s’agisse de la Médiathèque (50 000 $) ou des États généraux sur le développement économique (25 000 $), créant chaque fois un effet d’entraînement.Grand voyageur, Jean-René Pelletier ne se tournera pas les pouces lorsqu’il abandonnera son grand bureau de la rue Girouard pour consacrer beaucoup plus de temps à son épouse. « Nous avons commencé un tour du monde que nous allons poursuivre. Et avec nos cinq petits-enfants, je ne pense pas m’ennuyer beaucoup », sourit-il.

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