« Ce sont des journées de fou! », a-t-il avoué, le sourire aux lèvres malgré tout. Il affirme être parfaitement heureux depuis le jour où il a décidé de se donner entièrement à l’action communautaire, quitte à vivre pauvrement. « L’important, ce n’est pas d’être riche, c’est d’être bien. Je veux donner aux autres une qualité de vie, comme je m’en suis donné une. »« La ville de Saint-Hyacinthe possède un potentiel inimaginable. En plus, nous avons une banque, et c’est notre banque communautaire. C’est de l’or pour Saint-Hyacinthe », soutient Jeannot Caron. Il veut donc associer le secteur communautaire à la revitalisation du centre-ville, notamment en s’inspirant du projet « l’Art sauve le monde », qu’il avait présenté à la Ville en décembre 2000. « Ce qu’il y a là-dedans, tout le monde veut le faire aujourd’hui. »Il imagine un centre-ville où il y aura toujours quelque chose à faire, toujours quelque chose à voir. « Je suis la personne idéale pour le représenter. Et avec tout le porte-à-porte que je fais, je suis en train de me l’approprier, le centre-ville. »