26 septembre 2013 - 00:00
Candidate dans Saint-Joseph
Johanne Delage veut réintégrer le conseil
Par: Le Courrier
L'ex-conseillère Johanne Delage veut réintégrer le conseil municipal en devenant la nouvelle représentante du district Sait-Joseph.

L'ex-conseillère Johanne Delage veut réintégrer le conseil municipal en devenant la nouvelle représentante du district Sait-Joseph.

L'ex-conseillère Johanne Delage veut réintégrer le conseil municipal en devenant la nouvelle représentante du district Sait-Joseph.

L'ex-conseillère Johanne Delage veut réintégrer le conseil municipal en devenant la nouvelle représentante du district Sait-Joseph.

Comme elle s'ennuie de l'effervescence du conseil municipal, Johanne Delage va recourir au seul remède qui puisse la soulager : elle sera candidate aux élections du 3 novembre dans le district Saint-Joseph.

Cela lui a sauté aux yeux lorsqu’elle s’est présentée à une séance du conseil, l’automne dernier, pour réclamer un nouveau centre communautaire pour Saint-Joseph. « Quand je suis arrivée là, je me suis dit : hum, ça me manque. Vous savez, je suis les dossiers municipaux de très près et je donne souvent mon opinion sur ces questions », explique-t-elle.

Âgée de 63 ans, Mme Delage en avait 45 lorsqu’elle a accédé au conseil municipal de Saint-Hyacinthe en 1996. Treize ans plus tard, à la veille des élections de 2009, elle s’est retirée pour donner l’exemple. C’est que, un an plus tôt, elle avait causé toute une commotion en ville en affirmant qu’avec sa moyenne d’âge de près de 63 ans, le conseil municipal était devenu trop vieux.Elle estime aujourd’hui que ce n’est pas tant l’âge que la mentalité de certains autour de la table qui posait problème à ses yeux. « Quand j’ai fait ma déclaration, on venait de recevoir une pétition pour que les couches lavables soient subventionnées, et la réaction négative de certains conseillers était venue me chercher. Après ce que j’ai dit, on m’a traitée de raciste, on m’a dit « tu devrais partir toi aussi ». J’ai dit oui, oui, je vais partir, mais dans mon esprit, ce n’était que pour mieux revenir », raconte-t-elle.Ayant notamment oeuvré durant 11 ans comme agente de développement en immigration, poste qu’elle a occupé jusqu’en mars 2011, Johanne Delage agit maintenant comme agente de communication et responsable des événements de l’Association de soccer de Saint-Hyacinthe. L’organisme est présidé par Pierre Rhéaume, l’un des candidats à la mairie, Mais elle assure qu’elle ne lui donnera pas son appui pour autant, ni à lui ni à Claude Corbeil ou Gaston Vachon. « Je les connais tellement bien tous les trois! Mais je ne m’associerai à aucun candidat à la mairie », tranche-t-elle.Présidente d’honneur du Relais pour la vie, la grande marche annuelle contre le cancer, Johanne Delage agit aussi comme présidente d’honneur du mentorat scolaire au primaire, une initiative des Grands Frères et Grandes Soeurs de Saint-Hyacinthe visant à soutenir des élèves vivant des difficultés diverses.Se décrivant comme une « Maskoutaine pure laine » qui connaît sa ville sous toutes ses coutures, elle signale qu’elle n’a jamais été d’accord avec le regroupement des organismes culturels à la Métairie, mais qu’en revanche, elle approuve le projet du complexe privé des trois glaces.La place qu’occupe Saint-Hyacinthe parmi les villes de taille moyenne est une question qui la préoccupe beaucoup. « Je trouve que Saint-Hyacinthe devrait « être sur la map » plus que ça. On a des fuites résidentielles, nos jeunes familles quittent la ville, trop de gens vont magasiner à Drummondville et Granby. C’est majeur : si on n’avait pas eu l’immigration, on serait stagnant depuis 1988 », affirme-t-elle.Pour rendre Saint-Hyacinthe plus attrayante, elle croit qu’il est urgent que la Ville, entre autres, soit rattachée aux grands réseaux cyclables du sud du Québec, d’abord par le réaménagement de l’emprise ferroviaire désaffectée de la compagnie Montréal Maine et Atlantique. « Je rêve du jour où il y aura un lien direct vers Farnham et Granby », lance-t-elle.Convaincue que les gens veulent voir les candidats, elle entend faire campagne en marchant dans les rues de son quartier, et sans dépenser ou presque, hormis le fruit de quelques dons. « Je ne demanderai pas un sou à la Ville en remboursement de dépenses électorales », promet-elle.Aux élections de 2009, Johanne Delage a agi comme agente officielle de Louise Arpin, à qui elle souhaite maintenant succéder dans Saint-Joseph.

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