9 août 2012 - 00:00
L'été dans le 450
La belle confiance de Marie-Lise!
Par: Véronique Lemonde
À Saint-Hyacinthe très bientôt, Marie-Lise Pilote prouvera qu'elle a toujours autant de mordant!

À Saint-Hyacinthe très bientôt, Marie-Lise Pilote prouvera qu'elle a toujours autant de mordant!

À Saint-Hyacinthe très bientôt, Marie-Lise Pilote prouvera qu'elle a toujours autant de mordant!

À Saint-Hyacinthe très bientôt, Marie-Lise Pilote prouvera qu'elle a toujours autant de mordant!

L'humoriste Marie-Lise Pilote affiche le regard radieux et serein de la personne en plein contrôle, avec beaucoup moins de stress que par le passé, « un des avantages de vieillir! », affirme-t-elle spontanément. C'est donc avec beaucoup d'excitation, mais surtout avec un plaisir fou, qu'elle présente ces jours-ci son quatrième one women show, « Marie-Lise, réconfortante... mais pas reposante », après 13 ans d'absence de la scène.

Mise en scène par son complice du Groupe Sanguin, Dominique Lévesque, Marie-Lise Pilote a voulu innover dans son tout nouveau spectacle en créant quelque chose de très visuel et moderne. Différentes ambiances sont donc projetées au cours du spectacle grâce au talent de l’artiste visuel Robert Boulos, un des artisans du spectacle Cavalia. « Je suis quelqu’un de très visuel et j’aime travailler dans un bel environnement. Et surtout, je ne voulais pas refaire la même chose que pour mes trois autres spectacles », indique-t-elle au COURRIER.

Même en revenant après 13 ans, l’humoriste s’est vite remise en selle avec confiance. « Avant, j’étais malade avant chaque spectacle quand j’étais avec le Groupe Sanguin. Puis, j’ai réalisé un jour combien c’était une perte de temps et en plus, les gens qui viennent me voir l’ont choisi, donc, je pense qu’ils doivent m’aimer! Disons que ça m’a rassurée et le rire fait tellement de bien aux gens que j’ai fini par ressentir moins de pression. Maintenant, je veux surtout avoir du plaisir en faisant mes spectacles, pas que les gens me voient malheureuse! Présentement, le spectacle est sur une belle lancée à Sainte-Thérèse et l’accueil des gens est extraordinaire. Je me sens donc très bien. »

Entre voyages et métiers non traditionnels

Reconnue pour son implication dans le programme Chapeau les filles!, pour son animation de Ma maison Rona durant plusieurs années, et pour sa collection de vêtements et d’accessoires liés à la construction pour les femmes, Pilote et filles, Marie-Lise Pilote s’y connaît en métiers non traditionnels. Un sujet qu’elle n’hésite pas à aborder dans son tout nouveau spectacle.

« C’est une vraie préoccupation pour moi et finalement, être humoriste, c’est aussi un métier traditionnellement masculin, car il y a moins de 13 % de filles qui le pratiquent. Disons que je ne plante pas les filles dans mon show! », rigole Marie-Lise Pilote. Entre ces amis qui gobent notre énergie et ceux qui nous sauvent toujours la vie tel un précieux couteau suisse, Marie-Lise Pilote aborde également son rôle de marraine – le plus beau rôle qui soit-, elle qui n’a pas eu d’enfant. La chirurgie, les dons, la place des femmes dans la religion et le personnage de la méchante seront aussi de la partie.Puis, il y a les voyages, nombreux, qu’elle a faits. « J’ai toujours voyagé et ça m’apporte énormément. Beaucoup d’histoires que je raconte dans le spectacle sont vraiment arrivées en voyage et partent de moi, mais aussi de mon équipe d’auteurs. Celle qui a écrit mon numéro sur les voyages, Christine Metz, est incroyable. Elle a vraiment su lire en moi. » Certains numéros sont aussi de Laurent Paquin. « Au début d’une tournée, j’aime beaucoup improviser et les gens le voient dans le spectacle, ils reconnaissent ces moments. Ça crée une belle effervescence et c’est tout nouveau, même pour moi, j’adore! » La tournée qui s’amorcera cet automne, après la première montréalaise au début octobre, permettra à Marie-Lise Pilote de revoir, encore une fois, plusieurs places du Québec qu’elle apprécie. « La tournée, c’est un autre rythme de vie. Souvent, je ne mange pas après 16 h 30 le soir d’un spectacle. Et j’ai mes petites habitudes comme me ramener un arbre d’Abitibi ou pêcher au Nouveau-Brunswick. Je m’amuse! », conclut-elle. L’été dans le 450 : Marie-Lise PiloteLes 17, 18, 24 et 25 août, à 20 hAu Centre des arts Juliette-Lassonde

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