13 décembre 2012 - 00:00
Conflit de travail à l'Hôtel des Seigneurs
La joute patronat-syndicat continue
Par: Jean-Luc Lorry
Dans l'ordre habituel, Pierre Harnois et Robin St-Pierre, président du syndicat CSN des employés de l'Hôtel des Seigneurs.

Dans l'ordre habituel, Pierre Harnois et Robin St-Pierre, président du syndicat CSN des employés de l'Hôtel des Seigneurs.

Dans l'ordre habituel, Pierre Harnois et Robin St-Pierre, président du syndicat CSN des employés de l'Hôtel des Seigneurs.

Dans l'ordre habituel, Pierre Harnois et Robin St-Pierre, président du syndicat CSN des employés de l'Hôtel des Seigneurs.

La période des fêtes se déroulera sur la ligne de piquetage pour les quelque 180 employés syndiqués CSN de l'Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe qui sont en grève depuis la fin octobre.

La récente rencontre entre les représentants de l’employeur et ceux des salariés n’a pas permis de faire avancer les négociations.

« Nous sommes tous demeurés sur nos positions. Il n’y a pas eu d’ouverture de part et d’autre de la table. Ce conflit de travail aura malheureusement des impacts encore plus significatifs », indique Herman Champagne, directeur des relations de travail chez SilverBirch Hotels and Resorts.Depuis plusieurs mois, la CSN et les syndicats locaux de 35 établissements hôteliers négocient collectivement le renouvellement des conventions collectives. Actuellement, les directions de 23 hôtels ont accepté les six demandes formulées sur une plateforme commune. Les employés syndiqués de l’Hôtel des Seigneurs souhaitent ces mêmes avantages dont une augmentation salariale annuelle de 3 % et « une protection accrue des emplois contre le travail des cadres ».« Pour nous, les trois enjeux majeurs sont d’obtenir les demandes de la plateforme commune, le recrutement de personnes pour assurer correctement la sécurité de l’hôtel et le maintien des emplois en cas de vente du Centre des Congrès », mentionne Pierre Harnois qui cumule 22 années d’ancienneté.En plus des demandes collectives, d’autres ajouts sont souhaités localement comme un rattrapage salarial de 60 cents l’heure et l’embauche de plus de 60 travailleurs pour contrer une pénurie de main-d’oeuvre.« Nous savons que nous perdons de l’argent tant que dure ce conflit, mais nous ne lâcherons pas le morceau. Nous devons assurer la sécurité de nos emplois », soutient Robin St-Pierre, président du syndicat local de l’Hôtel des Seigneurs et employé à la sécurité depuis 13 ans.Les parties syndicale et patronale se reverront le 9 janvier et le 13 février. Les rencontres se déroulent en présence de la médiatrice-conciliatrice Nadine Côté, de la Commission des relations du travail.

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