8 novembre 2018 - 00:00
La politique du gros bon sens
Par: Le Courrier

J’en reviens toujours pas comment nos élus nous prennent pour des cons ou bien des valises.


Détruire des logements pour ajouter des cases de stationnements parce que… ils veulent construire des logements dans ce même stationnement. Pas fort.

Détruire un passage à niveau parce que l’on va construire un tunnel 1 km avant (sur le boul. Casavant) et ainsi ne pas avoir deux passages à niveau à l’intérieur de 1 km. S’il n’y en a plus de toute façon sur le Grand Rang, pourquoi avoir dépensé plus de 25 M$ supplémentaires quand on pouvait simplement faire un passage à niveau sur le boulevard Casavant! Bing, bang, c’est fini. Mais je suis sûr qu’il était clair dans l’idée de tous que le tunnel permettait justement de conserver le passage à niveau sur le Grand Rang. Tous, sauf nos élus!

Et la dernière en liste, reporter les élections scolaires sous prétexte que ce sera trop près des élections provinciales. Et de deux ans de surcroît. Un mois était amplement suffisant selon moi compte tenu de l’engouement pour nous, citoyens, d’aller voter aux élections scolaires (5 % en 2014). À noter qu’elles avaient aussi été reportées en 2011 (de trois ans) par le PQ. Donc, depuis 2007 et jusqu’aux prochaines (13 ans), il n’y a eu qu’une élection scolaire! Wow, ça, c’est de la démocratie!

Pour les élections scolaires, la solution serait pourtant si simple : les faire en même temps que les élections municipales. On doit déjà voter pour :
• Un petit X pour choisir notre maire;
• Un petit X pour choisir notre conseiller municipal;
• Pourquoi pas simplement un autre petit X pour choisir notre président scolaire;
• Pourquoi pas simplement un autre petit X pour choisir notre commissaire scolaire (qui est souvent réélu sans opposition dans plus de 60 % des cas).

Je sais que le découpage municipal et scolaire n’est pas le même. Mais avec l’informatique de nos jours, ce n’est qu’un simple regroupement/croisement de données. Et vlan, on sauverait plus de 20 M$ collectivement, qu’on pourrait investir dans des services pour nos écoles et nos enfants.

On se revoit tous en 2020 ou 2022!

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