24 janvier 2013 - 00:00
La renaissance de Mes Aïeux
Par: Le Courrier
Le groupe Mes Aïeux sera en supplémentaire, vendredi, au Centre des arts Juliette-Lassonde, dès 20 h.

Le groupe Mes Aïeux sera en supplémentaire, vendredi, au Centre des arts Juliette-Lassonde, dès 20 h.

Le groupe Mes Aïeux sera en supplémentaire, vendredi, au Centre des arts Juliette-Lassonde, dès 20 h.

Le groupe Mes Aïeux sera en supplémentaire, vendredi, au Centre des arts Juliette-Lassonde, dès 20 h.

Nommé groupe de l'année à l'ADISQ 2012, on peut dire que l'année commence du bon pied pour Mes Aïeux. Après avoir entamé sa tournée À l'aube du printemps, l'automne dernier, à Saint-Hyacinthe, le groupe sera en supplémentaire, vendredi, au Centre des arts Juliette-Lassonde, dès 20 h.

Bien que l’industrie du disque connaisse une période plus creuse ces dernières années, les affaires vont bon train pour Mes Aïeux depuis le lancement de leur 6e album À l’aube du printemps, paru le printemps dernier. Signe que, malgré une période d’absence, le public n’avait pas oublié le groupe.

« On a sorti l’album au terme d’une année pendant laquelle on n’a pas été très présent. Et nous sommes bien sûr flattés de cet amour à long terme que nous porte le public », mentionne Stéphane Archambault en entrevue avec LE COURRIER.Le titre de l’album évoque d’ailleurs bien l’esprit dans lequel il a été créé, à l’aube du printemps 2012. « On a eu un gros hiver l’année dernière. On a perdu un membre du groupe [Éric Desranleau], un autre membre a vécu la maladie dans sa famille. Donc, quand la machine a fini par partir, on était content que tout ça soit derrière nous », indique le chanteur.« En même temps, on savait qu’il se passerait quelque chose le printemps dernier au Québec, poursuit-il. Certains enjeux ont fait que les gens ont décidé qu’il fallait se réveiller. Il y avait déjà ça dans l’air avec le « printemps arabe » et cela a créé un univers militant qui a finalement pris plus d’ampleur que ce que l’on aurait imaginé. Et comme on sortait l’album au printemps, on trouvait que cela évoquait quelque chose de positif. »Motivé par la volonté de se dépasser, le groupe n’a pas hésité à sortir de sa routine. Somme toute, À l’aube du printemps est certainement l’album le plus mature du groupe en quinze ans de carrière.« Il y a une évolution plus mature, oui, parce que l’on a acquis une expérience et on est tous plus habiles avec la technologie. On est donc capable d’aller plus loin », explique Marc-André Paquet, le batteur du groupe.« Et tout le monde est allé puiser dans quelque chose de différent par rapport à lui-même, renchérit Archambault. Au départ, on a travaillé individuellement et on s’est beaucoup surpris les uns les autres. On s’est ensuite organisé des ateliers de chanson et on s’est tous rejoint en fin de compte. »Leurs chansons étant habituellement plus axées sur la forme, c’est davantage dans les arrangements que les membres ont voulu surprendre, sans toutefois dériver de leur créneau, la chanson québécoise empreinte de textes à la portée philosophique. Le groupe réserve quelques surprises supplémentaires sur scène pour ceux qui se sont procuré leur nouvel album puisque très peu de chansons seront présentées dans leur version originale. Question de se rendre la tâche le moins facile possible.

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