1 mars 2012 - 00:00
Lacunes à l’Hôtel-Dieu : la direction réplique
Par: Le Courrier
Si problèmes il y a eus à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, il n'y en a plus, selon le CSSS Richelieu-Yamaska.

Si problèmes il y a eus à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, il n'y en a plus, selon le CSSS Richelieu-Yamaska.

Si problèmes il y a eus à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, il n'y en a plus, selon le CSSS Richelieu-Yamaska.

Si problèmes il y a eus à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, il n'y en a plus, selon le CSSS Richelieu-Yamaska.

Le Centre de santé et des services sociaux (CSSS) Richelieu-Yamaska s'est une fois de plus retrouvé dans la tourmente cette semaine. Après les problèmes à la clinique de dépistage du cancer du sein de l'Hôpital Honoré-Mercier, ce sont cette fois des lacunes observées à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe qui sont revenues le hanter.

Revenues est le bon mot puisque ces lacunes avaient été largement médiatisées l’automne dernier lors de la mise en ligne d’un rapport d’inspection externe. LE COURRIER en avait d’ailleurs fait la manchette de son édition du 8 septembre.

Mercredi dernier, c’était au tour du Journal de Montréal de faire écho aux nombreux problèmes soulevés dans ce rapport, dans le cadre d’un large dossier sur les conditions indécentes imposées aux aînés dans les CHSLD. Un dossier qui a sonné le branle-bas de combat au bureau de la ministre déléguée aux Services sociaux, Dominique Vien. Celle-ci a rencontré hier les dirigeants des agences de santé pour le demander de faire un meilleur suivi des recommandations des inspecteurs.

Une longue liste

L’un des reportages du Journal de Montréal était coiffé du titre « Cas problème à Saint-Hyacinthe » et mettait en lumière les lacunes observées lors des inspections effectuées en mai 2011 à l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe.

Ce rapport faisait entre autres état de contentions trop nombreuses, de plans d’interventions non signés, d’heures de repas inadéquates et parfois sans surveillance, de distribution de médicaments à la vue de tous, de rotation de personnel trop rapide, de manque d’activités les soirs et les fins de semaine.Le document signalait d’ailleurs que plusieurs lacunes identifiées en 2011 avaient été relevées lors d’une visite similaire effectuée en 2005.En entrevue au COURRIER en septembre dernier, le directeur général du CSSS Richelieu-Yamaska, Daniel Castonguay, avait reconnu partiellement cette analyse.« Nous avons donné suite aux recommandations formulées en 2005. L’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie en a d’ailleurs confirmé la mise en oeuvre. Là où nous avons failli, c’est au niveau de la pérennité des mesures en place. »Il avait profité de l’occasion pour annoncer l’élaboration d’un vaste plan d’action en 90 points afin de répondre énergiquement, rapidement et de façon prolongée aux lacunes observées en 2011. Ce qui a été fait ou est en voie de l’être assure la direction.

Une méprise?

« Toutes les lacunes ont fait l’objet de correctifs, a précisé Claude Dallaire, directeur des communications du CSSS Richelieu-Yamaska, hier midi, lors d’un point de presse téléphonique organisé en catastrophe. Il faut cependant préciser qu’aucune lacune ne concernait des cas de négligence ou un manque de qualité dans les soins. On questionnait surtout l’approche milieu de vie et l’alimentation. »

Le porte-parole de l’établissement en a aussi profité pour corriger une information possiblement erronée parue dans le Journal de Montréal à l’effet que la Protectrice du citoyen avait fait récemment une visite-surprise à l’Hôtel-Dieu et qu’elle s’apprêtait à formuler des recommandations très précises.Selon M. Dallaire, la Protectrice du citoyen [ou le journaliste] pourrait avoir confondu l’Hôtel-Dieu et le Centre Andrée-Perrault, l’autre CHSLD de Saint-Hyacinthe.« Nous n’avons aucune information concernant une visite à l’Hôtel-Dieu, mais nous savons qu’une visite a eu lieu à Andrée-Perrault le 11 janvier relativement au dossier des changements dans le service alimentaire. On ne nous a pas rapporté, à ce moment, de situations préoccupantes », de conclure Claude Dallaire.

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