13 novembre 2014 - 00:00
allégations de harcèlement sexuel
L’adjoint parlementaire de Marie-Claude Morin suspendu
Par: Le Courrier
Des allégations de harcèlement sexuel ont été dirigées envers Yanéric Bisaillon, l’adjoint parlementaire de la députée fédérale Marie-Claude Morin. M. Bisaillon est pour le moment suspendu. Photo courtoisie

Des allégations de harcèlement sexuel ont été dirigées envers Yanéric Bisaillon, l’adjoint parlementaire de la députée fédérale Marie-Claude Morin. M. Bisaillon est pour le moment suspendu. Photo courtoisie

Des allégations de harcèlement sexuel ont été dirigées envers Yanéric Bisaillon, l’adjoint parlementaire de la députée fédérale Marie-Claude Morin. M. Bisaillon est pour le moment suspendu. Photo courtoisie

Des allégations de harcèlement sexuel ont été dirigées envers Yanéric Bisaillon, l’adjoint parlementaire de la députée fédérale Marie-Claude Morin. M. Bisaillon est pour le moment suspendu. Photo courtoisie

La députée néo-démocrate de Saint-Hyacinthe, Marie-Claude Morin, a suspendu son adjoint parlementaire, Yanéric Bisaillon, en raison d’allégations de harcèlement sexuel dirigé contre lui par une étudiante de l’Université d’Ottawa.

Sans vouloir indiquer depuis quand elle était au courant des faits rendus publics par le journal étudiant de l’université, la députée Morin a affirmé qu’elle a « fait ce qu’il fallait et pris les mesures nécessaires » dans une telle situation.

Elle a également refusé de partager ses impressions quant à l’incident, se contentant d’affirmer que c’était inacceptable.

Yanéric Bisaillon est suspendu pour une durée indéterminée depuis lundi. Ces allégations l’ont aussi poussé à se désister de la course à l’investiture du parti néo-démocrate dans le comté de Saint-Hyacinthe/Bagot.

D’après le journal Fulcrum, Yanéric Bisaillon, originaire de la MRC d’Acton et étudiant à Ottawa, aurait tenu des propos à caractère sexuel à l’égard d’une étudiante en science politique de l’Université d’Ottawa durant la Semaine 101, une semaine de fêtes et d’activités dédiée aux nouveaux étudiants à la fin août.

Il lui aurait dit « je vais te mettre mon pénis dans la bouche et t’étouffer sur mon lit » en la tenant par les épaules au milieu d’une piste de danse, selon le témoignage de l’étudiante recueilli par le Fulcrum.

C’est après avoir vu, la semaine dernière, la nouvelle concernant la suspension de deux députés libéraux pour allégations de harcèlement sexuel que la jeune femme aurait choisi de gazouiller sur Twitter à propos de l’incident.

En entrevue avec LE COURRIER, Yanéric Bisaillon a confirmé sa suspension à titre d’adjoint-parlementaire, son retrait de la course électorale ainsi que sa démission en tant que vice-président de l’association étudiante des études politiques, internationales et en développement de l’Université d’Ottawa.

D’après M. Bisaillon, cette démission était suffisante pour que l’élève renonce à porter plainte contre lui.

« Ce sont simplement des allégations, et il n’y aura pas de plainte. De plus, ces allégations sont fausses et je suis présentement en contact avec des avocats. […] Je regrette d’avoir dit une mauvaise blague, mais en tant que jeune homme homosexuel et ami de cette étudiante, j’étais convaincu qu’elle avait compris que c’était une blague. Je n’ai pas dit « I will choke you on my bed », a-t-il indiqué par courriel.

Il a également soutenu que le harcèlement sexuel et la violence faits aux femmes étaient des causes qui lui tenaient à coeur.

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