2 janvier 2020 - 15:18
Top 10 2019
L’année de la marmotte
Par: Le Courrier
Exceldor : de la joie à la déception

Exceldor : de la joie à la déception

Place Frontenac : se relever par amour et courage

Place Frontenac : se relever par amour et courage

Agriculture : une année de vaches maigres

Agriculture : une année de vaches maigres

Saint-Damase : un derby de démolition

Saint-Damase : un derby de démolition

Dure année pour nos églises

Dure année pour nos églises

Groupe Sélection persiste et...

Groupe Sélection persiste et...

Simon-Pierre Savard-Tremblay : New kid on the Bloc

Simon-Pierre Savard-Tremblay : New kid on the Bloc

L’environnement : des hauts et des bas

L’environnement : des hauts et des bas

Sainte-Madeleine : les deux solitudes

Sainte-Madeleine : les deux solitudes

Crise des médias : capitaine Chartier se lève

Crise des médias : capitaine Chartier se lève

L’actualité maskoutaine est florissante et nous réserve toujours son lot de surprises. Comme celle de nous fournir pendant deux années consécutives le même sujet comme nouvelle marquante de la dernière année, mais pour des raisons totalement différentes en 2019 par rapport à 2018.

01 – Exceldor : de la joie à la déception

L’an dernier, Exceldor se retrouvait tout en haut de notre palmarès des nouvelles marquantes de l’année à la suite de l’accord de principe conclu avec la Ville de Saint-Hyacinthe. Cette entente laissait entrevoir 600 emplois à Saint-Hyacinthe et des investissements de 200 M$ dans une première phase, à la suite du transfert de l’abattoir de Saint-Damase. Nous écrivions à juste titre qu’il était un peu tôt toutefois pour célébrer et que l’approbation nécessaire de la CPTAQ pour le dézonage des terres visées n’était pas une simple formalité. Nous avons été visionnaires, car en décembre, l’organisme a refusé la demande et mis à mal le projet. Cette catastrophe économique fragilise la technopole agroalimentaire et son développement.

02 – Place Frontenac : se relever par amour et courage

Voilà le fait divers de l’année 2019. L’incendie dévastateur survenu au centre-ville de Saint-Hyacinthe a précipité à la rue une soixantaine de locataires et ravagé au passage des commerces et des places d’affaires. Les dommages ont été considérables, mais on ne déplore heureusement aucun blessé. Cet incendie a toutefois été l’élément déclencheur d’une vaste opération d’entraide et de solidarité qui a permis à la communauté maskoutaine de manifester sa grande générosité et son empathie.

03 – Agriculture : une année de vaches maigres

Gageons que nos amis agriculteurs ne seront pas fâchés de voir l’année 2019 se terminer, eux qui ont été éprouvés plus souvent qu’à leur tour ces derniers mois. Les éléments se sont particulièrement déchaînés contre eux au printemps et à l’automne avec de fortes averses, de grands vents et de la neige précoce. En plus de voir leurs pratiques en matière d’utilisation de pesticides être questionnées dans les médias et en commission parlementaire à Québec, ils ont été confrontés à une crise du propane. N’en jetez plus, la grange est pleine!

04 – Saint-Damase : un derby de démolition

La petite municipalité de Saint-Damase a été éprouvée elle aussi en 2019. D’abord, la coopérative Agropur a mis la clé sous la porte de sa fromagerie, mettant fin à une tradition fromagère instaurée par la famille Bonnet avec Damafro. Des emplois de qualité ont été perdus. L’organisation du Festival du maïs s’est également fait hara-kiri après avoir célébré avec faste sa trentième édition au mois d’août. Parmi les bonnes nouvelles, Exceldor y est encore pour un petit bout puisque sa relocalisation à Saint-Hyacinthe apparaît encore bien incertaine. Mais tout semble indiquer qu’elle quittera éventuellement. La question est de savoir quand et vers où…

05 – Dure année pour nos églises

En ce qui concerne le patrimoine religieux, disons que les églises maskoutaines n’ont pas connu une année très glorieuse. À Saint-Hyacinthe, l’église Notre-Dame-du-Rosaire a perdu son feu sacré et sa raison d’être, tout comme la desserte Saint-Monique à Douville. L’église de Saint-Louis a elle aussi renoncé à sa vocation religieuse cet automne. Un grand vent a également soufflé sur l’église de Saint-Pie, lui faisant perdre au passage l’un de ses clochers. Prions pour que les choses se replacent un peu en 2020. Il faut avoir la foi mes frères…

06 – Groupe Sélection persiste et…

Au niveau de la politique municipale à Saint-Hyacinthe, le dossier Groupe Sélection a continué de faire parler de lui pour une quatrième année consécutive et pas toujours pour les bonnes raisons. Le promoteur a confirmé son intention de bâtir une résidence de six à huit étages au centre-ville, ce qui suppose l’acquisition et la disparition de quelques édifices sur la rue Saint-François. Une marche de solidarité a eu lieu cet automne en guise de soutien aux locataires qui doivent être relocalisés. Gageons que nous reparlerons à nouveau du projet de Groupe Sélection dans notre top 10 de 2020. Pour une pelletée de terre officielle ou un enterrement définitif du projet, les paris sont ouverts!

07 – Simon-Pierre Savard-Tremblay : New kid on the Bloc

Les élections fédérales du mois d’octobre ont précipité la sortie de la députée néodémocrate Brigitte Sansoucy et confirmé le retour en force du Bloc québécois dans le comté de Saint-Hyacinthe-Bagot avec l’élection de Simon-Pierre Savard-Tremblay. Les libéraux fédéraux dirigés par Justin Trudeau ont toutefois conservé le pouvoir à l’arraché au terme de la soirée. On a d’ailleurs vu Justin Trudeau à trois reprises à Saint-Hyacinthe en 2019, pour des résultats pour le moins mitigés. Il devrait se faire pas mal plus discret chez nous en 2020.

08 – L’environnement : des hauts et des bas

L’année 2019 aura été celle d’une prise de conscience au niveau environnemental, alors que la militante suédoise Greta Thunberg s’est élevée au rang de superstar de la conscience environnementale. À Saint-Hyacinthe, le cheminement est un peu plus ardu par contre. Pour d’obscures raisons, nos élus ont tergiversé longtemps avant de reconnaître l’urgence climatique, ce qui leur a valu des remontrances de la part de la jeune génération. Ils ont aussi annoncé l’élaboration d’un plan de développement durable qui se fait attendre et noyé bien des poissons lors d’un déversement provoqué par un bris technique à un poste de pompage. Un épisode très mal géré par la suite. Enfin, la Ville en a ajouté une couche en annonçant la fin de son programme de subventions pour l’achat de couches lavables.

09 – Sainte-Madeleine : les deux solitudes

On croyait bien assister à l’union de la paroisse et du village de Sainte-Madeleine en 2019, mais les résidants de la paroisse en ont décidé autrement lors d’un référendum. Le mariage tant attendu n’a pas eu lieu. Les deux partis ont décidé de demeurer en union libre et de poursuivre les fréquentations. Cette décision n’a pas fait ombrage aux célébrations du centenaire de Sainte-Madeleine, mais ce n’est peut-être pas demain la veille que le regroupement reviendra à l’ordre du jour.

10 – Crise des médias : capitaine Chartier se lève

Sur une note plus personnelle et professionnelle, il a été beaucoup (trop?) question des malheurs de la presse et des médias régionaux en 2019. Benoit Chartier, l’éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe, propriétaire de DBC Communications et président d’Hebdos Québec, s’est levé dans la tempête et il a bravé les éléments sur toutes les tribunes, dont lors de la fameuse commission parlementaire sur l’avenir des médias à l’Assemblée nationale. Il a aussi défendu le Publisac et la presse hebdomadaire lors d’une consultation organisée par la Ville de Montréal. M. Chartier a été de tous les combats, tel un grand capitaine convaincu et convaincant. Il est une source d’inspiration et de motivation pour tous ses employés.

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