2 février 2017 - 00:00
Refonte du site web de la Ville de Saint-Hyacinthe
Le DG corrige… et recorrige le tir!
Par: Martin Bourassa
Louis Bilodeau, directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe Photothèque Le Courrier

Louis Bilodeau, directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe Photothèque Le Courrier

Louis Bilodeau, directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe Photothèque Le Courrier

Louis Bilodeau, directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe Photothèque Le Courrier

La Ville de Saint-Hyacinthe ne semble plus trop savoir sur quel pied danser avec la refonte de son site Internet, un projet global estimé à 130 000 $.


Critiquée par les firmes maskoutaines qui ont toutes été écartées d’emblée lors d’un premier appel d’offres et face à l’incertitude entourant l’octroi du contrat principal devant se faire par invitation, la direction générale a profité d’une rencontre éditoriale tenue au COURRIER de Saint-Hyacinthe, vendredi, pour préciser la suite des choses.

En présence du maire Claude Corbeil, le directeur général Louis Bilodeau a insisté pour corriger les informations données précédemment. Il a mentionné que contrairement à ce qui avait été indiqué à trois reprises par Brigitte Massé, directrice des communications, le contrat pour la production du nouveau site ne sera pas octroyé au terme d’un appel d’offres sur invitation.

« Comme vous semblez avoir un intérêt pour notre projet de refonte Internet, sachez que nous procéderons par appel d’offres public par l’entremise de SEAO [le système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec] », a précisé M. Bilodeau au terme de cette rencontre où le sujet n’avait pas été discuté. 

Informé que Mme Massé nous avait pourtant confirmé par écrit qu’un appel d’offres sur invitation serait privilégié compte tenu du fait que ce second contrat serait d’une valeur inférieure à 100 000 $, M. Bilodeau a tout simplement justifié cette contradiction par l’inexpérience de Mme Massé en matière d’appel d’offres.

« Je ne sais pas ce qu’on vous a dit, mais son domaine [à Brigitte Massé] ce n’est pas les appels d’offres. Retenez que ce sera un appel d’offres public puisque le prochain contrat sera d’une valeur supérieure à 100 000 $. Toutes les firmes locales auront donc la chance de déposer une soumission », a ajouté M. Bilodeau.

Si cette façon de faire ouvre effectivement la porte à toutes les firmes maskoutaines intéressées, il en va de même pour toutes les firmes de l’extérieur de la région. Des dizaines de propositions pourraient donc être reçues.

Le DG se ravise

Mais rejoint à l’Hôtel de Ville quelques heures plus tard pour approfondir la discussion, Louis Bilodeau semblait déjà avoir changé son fusil d’épaule concernant la suite du processus. 

Ainsi, il s’est ravisé en disant qu’il n’est pas du tout assuré que la Ville de Saint-Hyacinthe aura recours à un appel d’offres public pour l’octroi du contrat principal qui devrait se situer entre 90 000 $ et 110 000 $, selon ses estimations. « Nous attendrons donc les indications de la firme [Pénéga] qui nous accompagne dans cette refonte et nous aurons une décision à prendre en fonction de cette estimation. »

La décision de choisir entre un appel d’offres sur invitation ou un appel d’offres public pourrait revenir aux élus maskoutains en comité plénier, a laissé entendre Mme Massé.

Il faut savoir que le point de bascule entre un appel d’offres sur invitation ou l’obligation de procéder par appel d’offres public ouvert à tous les fournisseurs se situe à 100 000 $.

Louis Bilodeau concède par ailleurs qu’il y aurait plus de chance que ce contrat se retrouve entre les mains d’une firme locale si la Ville de Saint-Hyacinthe optait pour un processus sur invitation plutôt que par un appel d’offres via SEAO.

Au terme d’un appel d’offres sur invitation, trois firmes de l’extérieur avaient été invitées à soumissionner pour un mandat de préparation à la refonte. C’est l’agence Pénéga de Montréal qui a finalement hérité de ce contrat estimé à 15 000 $ avant taxes.

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