8 mars 2012 - 00:00
CSSS Richelieu-Yamaska
Le directeur général quitte pour Charles-Le Moyne
Par: Le Courrier
Daniel Castonguay sera en poste avec le CSSSRY jusqu'au 13 avril avant de prendre les commandes du CSSS Champlain-Charles-Le Moyne. Ce dernier compte près de 4 700 employés; 2 077 professionnels en soins infirmiers, 770 professionnels et techniciens de la santé ainsi que 500 médecins, dont plus de 200 sont également professeurs.

Daniel Castonguay sera en poste avec le CSSSRY jusqu'au 13 avril avant de prendre les commandes du CSSS Champlain-Charles-Le Moyne. Ce dernier compte près de 4 700 employés; 2 077 professionnels en soins infirmiers, 770 professionnels et techniciens de la santé ainsi que 500 médecins, dont plus de 200 sont également professeurs.

Daniel Castonguay sera en poste avec le CSSSRY jusqu'au 13 avril avant de prendre les commandes du CSSS Champlain-Charles-Le Moyne. Ce dernier compte près de 4 700 employés; 2 077 professionnels en soins infirmiers, 770 professionnels et techniciens de la santé ainsi que 500 médecins, dont plus de 200 sont également professeurs.

Daniel Castonguay sera en poste avec le CSSSRY jusqu'au 13 avril avant de prendre les commandes du CSSS Champlain-Charles-Le Moyne. Ce dernier compte près de 4 700 employés; 2 077 professionnels en soins infirmiers, 770 professionnels et techniciens de la santé ainsi que 500 médecins, dont plus de 200 sont également professeurs.

Le Centre de santé et des services sociaux (CSSS) Richelieu-Yamaska est à la recherche d'un directeur général. Après quatre ans et demi à la tête de l'organisation, Daniel Castonguay ira prochainement occuper un poste similaire au CSSS Champlain-Charles-Le Moyne. Une promotion naturelle qui ne surprend personne.

Le départ de M. Castonguay a été annoncé par le président du conseil d’administration du CSSS Richelieu-Yamaska, Jean Lemonde, dans un communiqué de presse. « C’est avec tristesse que mes collègues du conseil d’administration et moi-même avons accepté la démission de celui qui dirigeait notre CSSS depuis plus de quatre ans et demi […] Dès le début de son mandat, il a été appelé à mobiliser rapidement nos équipes pour amener notre CSSS à être parmi les établissements les plus innovants dans le réseau », a souligné Jean Lemonde.

Si les administrateurs gardent comme souvenir l’apport de M. Castonguay au niveau de la visibilité du centre de santé, les employés retiennent toutefois le manque d’écoute de la part de celui qui sera en poste jusqu’au 13 avril.« Nous avons eu beaucoup de problèmes à nous faire entendre par M. Castonguay. Pendant son mandat, il y avait souvent beaucoup de distorsions entre ce qui se disait en haut et ce qui se disait en bas », soutient Richard Beauregard, président du syndicat des professionnels en soin de la santé Richelieu-Yamaska.Sylvie Lachambre, présidente du syndicat paratechniques du CSSSRY, déplore aussi le manque de communication de la part de la direction générale. « Les employés n’ont même pas été avisés de la visite récente du ministre de la Santé. Nous l’avons su le jour même! Ce n’est qu’après que la direction nous a présenté ses excuses. »

Un homme carriériste

La démission de M. Castonguay n’a guère surpris les employés. Même s’il venait à peine de renouveler son mandat de quatre ans, plusieurs lui accolaient l’étiquette d’un homme carriériste, et ce, dès son arrivée au centre de santé.

« Son départ n’est pas une surprise pour personne. Nous nous doutions, dès son arrivée en septembre 2007, qu’il ne serait que de passage. Nous savions qu’il visait un établissement plus renommé au niveau universitaire et que le CSSSRY n’était qu’une simple étape dans sa carrière », a mentionné M. Beauregard. Daniel Castonguay a quand même fait de bonnes choses à Saint-Hyacinthe, reconnaissent les deux représentants syndicaux. Arrivé dans la tourmente entourant la possible fermeture du Centre Andrée-Perrault, il a ramassé les pots cassés et a amélioré, au cours de son mandat, l’accessibilité à certains soins et service à la clientèle du CSSSRY, dont l’agrandissement de l’unité d’hémodialyse.Mais c’est la reconnaissance salariale des infirmières cliniciennes que retient davantage M. Beauregard parmi les bons coups du directeur général.« À son arrivée en 2007, il y avait encore des infirmières cliniciennes qui avaient le salaire d’une infirmière DEC. Et dès ce moment, il a reconnu que les infirmières cliniciennes n’avaient pas un salaire adéquat. »

La succession

Avec plus de 3 500 employés et près de 200 médecins, dentistes et pharmaciens, la barre sera haute pour la personne qui se verra confier le poste de directeur ou de directrice générale au CSSS Richelieu-Yamaska.

Comme le travail de Daniel Castonguay a rendu l’établissement plus attrayant pour les futurs postulants, Jean Lemonde dit s’attendre à recevoir des candidatures de grande qualité. Même si le concours n’est pas encore lancé, les représentants syndicaux ont déjà dressé le profil du candidat idéal. « Un bon directeur général ne se trouve pas en criant ciseau. Le prochain devra avoir de l’écoute et s’assurer que cela se traduise dans ses actions quotidiennes », estime M. Beauregard.Plus idéaliste, Mme Lachambre, qui a 33 années d’expérience au sein du CSSS Richelieu-Yamaska, espère voir arriver aux commandes de l’établissement, un directeur général qui aura une gestion plus transparente que son prédécesseur.« Un bon directeur général doit être capable d’avouer quand une erreur est faite, être en mesure de l’expliquer et dire les actions qui seront posées. Il faudrait que le prochain directeur général ait ce profil et qu’il ait une gestion ouverte et claire. »En vacances au moment de l’annonce officielle, Daniel Castonguay n’était pas disponible pour répondre aux questions du COURRIER.

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