Ce complexe évalué à environ 65 M$ serait construit sur un terrain du Groupe Robin situé dans le secteur du complexe commercial M Rendez-vous marchands et de l’hôtel Holiday Inn Express & Suites dont le promoteur immobilier maskoutain est propriétaire.
Afin que cette proposition soit attrayante pour la Ville qui s’engage à débourser un montant d’environ 23 M$ pour bâtir le futur centre des congrès, le Groupe Robin met les bouchées doubles pour attirer à Saint-Hyacinthe un centre thermoludique, un concept unique au Québec.
Dans ce centre dédié à la détente et au bien-être, on y trouverait de nombreux bains à différentes températures, des saunas, des hammams ainsi qu’une série de soins, le tout dans un environnement grandiose.
Un tel établissement a vu le jour en 2013 dans la Principauté d’Andorre. Un second centre thermoludique pourrait également être construit dans la région de Bordeaux en France.
La Ville nous a confirmé que les élus étaient bien au fait du projet du Groupe Robin.
Selon la direction du Groupe Robin, le centre thermoludique à lui seul représenterait un investissement estimé à 22 M$ permettant la création de 145 emplois. Son financement serait assuré par des investisseurs européens.
Une étude de marché portant sur l’industrie des spas au Québec a été commandée par le groupe français Ruols Concepts et Saint-Hyacinthe ferait partie des sites potentiels pour y implanter un tel complexe.
Jean-Michel Ruols est un architecte parisien connu pour avoir dessiné le Parc Astérix en France et il a imaginé la forme du centre thermoludique d’Andorre.
Selon nos sources, une rencontre serait même planifiée la semaine prochaine entre des représentants de Ruols Concepts et les autorités municipales.
Trop tard ?
En février, la municipalité avait organisé une conférence de presse pour dévoiler son plan de relance du tourisme d’affaires à Saint-Hyacinthe.
La municipalité avait analysé deux sites potentiels : celui des Galeries St-Hyacinthe et celui du complexe M pour y implanter un centre de congrès de 72 000 pieds carrés attenant à un hôtel quatre étoiles de 200 chambres.
Le site retenu fut celui du centre d’achats où le propriétaire s’est engagé à investir 30 M$ dans un établissement hôtelier qui sera affilié à une bannière reconnue.
La décision de la Ville de faire affaire avec le propriétaire des Galeries St-Hyacinthe, Marc Bibeau, serait à la veille d’être coulée dans le béton. « Les parties sont à finaliser l’entente de collaboration », indique Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-Hyacinthe.
Par la suite, la municipalité fera l’acquisition auprès des Galeries d’un terrain d’une superficie de 50 000 pieds carrés à un prix qu’elle entend fixer elle-même. Les élus visent une première pelletée de terre cet automne.