7 mai 2015 - 00:00
Tourisme d’affaires
Le Groupe Robin mise sur un méga spa de luxe
Par: Jean-Luc Lorry
Le Groupe Robin mise sur un méga spa de luxe

Le Groupe Robin mise sur un méga spa de luxe

Le Groupe Robin mise sur un méga spa de luxe

Le Groupe Robin mise sur un méga spa de luxe

Des investisseurs européens comptent implanter un centre thermoludique au Québec, un concept qui s’apparente à un méga spa haut de gamme. Le Groupe Robin mise sur la collaboration de la Ville pour les attirer à Saint-Hyacinthe et souhaite que celle-ci renonce à son association avec les Galeries.

Des investisseurs européens comptent implanter un centre thermoludique au Québec, un concept qui s’apparente à un méga spa haut de gamme. Le Groupe Robin mise sur la collaboration de la Ville pour les attirer à Saint-Hyacinthe et souhaite que celle-ci renonce à son association avec les Galeries.

Même si la Ville a déjà choisi le site des Galeries St-Hyacinthe pour relancer le tourisme d’affaires, le Groupe Robin souhaiterait renverser la vapeur en proposant l’implantation d’un méga spa jumelé à un nouvel hôtel de 200 chambres et à un centre de congrès, a appris LE COURRIER.

Ce complexe évalué à environ 65 M$ serait construit sur un terrain du Groupe Robin situé dans le secteur du complexe ­commercial M Rendez-vous marchands et de l’hôtel Holiday Inn Express & Suites dont le promoteur immobilier maskoutain est propriétaire.

Afin que cette proposition soit ­attrayante pour la Ville qui s’engage à ­débourser un montant d’environ 23 M$ pour bâtir le futur centre des congrès, le Groupe Robin met les bouchées doubles pour attirer à Saint-Hyacinthe un centre thermoludique, un concept unique au Québec.

Dans ce centre dédié à la détente et au bien-être, on y trouverait de nombreux bains à différentes températures, des ­saunas, des hammams ainsi qu’une série de soins, le tout dans un environnement grandiose.

Un tel établissement a vu le jour en 2013 dans la Principauté d’Andorre. Un second centre thermoludique pourrait ­également être construit dans la région de Bordeaux en France.

La Ville nous a confirmé que les élus étaient bien au fait du projet du Groupe Robin.

Selon la direction du Groupe Robin, le centre thermoludique à lui seul représenterait un investissement estimé à 22 M$ permettant la création de 145 emplois. Son financement serait assuré par des ­investisseurs européens.

Une étude de marché portant sur ­l’industrie des spas au Québec a été ­commandée par le groupe français Ruols Concepts et Saint-Hyacinthe ferait partie des sites potentiels pour y implanter un tel complexe.

Jean-Michel Ruols est un architecte ­parisien connu pour avoir dessiné le Parc Astérix en France et il a imaginé la forme du centre thermoludique d’Andorre.

Selon nos sources, une rencontre serait même planifiée la semaine prochaine entre des représentants de Ruols Concepts et les autorités municipales.

Trop tard ?

En février, la municipalité avait organisé une conférence de presse pour dévoiler son plan de relance du tourisme d’affaires à Saint-Hyacinthe.

La municipalité avait analysé deux sites potentiels : celui des Galeries St-Hyacinthe et celui du complexe M pour y implanter un centre de congrès de 72 000 pieds carrés attenant à un hôtel quatre étoiles de 200 chambres.

Le site retenu fut celui du centre d’achats où le propriétaire s’est engagé à investir 30 M$ dans un établissement ­hôtelier qui sera affilié à une bannière ­reconnue.

La décision de la Ville de faire affaire avec le propriétaire des Galeries St-­Hyacinthe, Marc Bibeau, serait à la veille d’être coulée dans le béton. « Les parties sont à finaliser l’entente de ­collaboration », indique Brigitte Massé, directrice des communications à la Ville de Saint-­Hyacinthe.

Par la suite, la municipalité fera ­l’acquisition auprès des Galeries d’un ­terrain d’une superficie de 50 000 pieds carrés à un prix qu’elle entend fixer elle-même. Les élus visent une première pelletée de terre cet ­automne.

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