1 juin 2017 - 00:00
Soirée d’information sur le projet de Réseau Sélection
Le manque de stationnement dénoncé
Par: Jean-Luc Lorry
Le propriétaire de la Mercerie Brabant, Jacques Brabant, s’est plaint du manque de cases gratuites au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le propriétaire de la Mercerie Brabant, Jacques Brabant, s’est plaint du manque de cases gratuites au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le propriétaire de la Mercerie Brabant, Jacques Brabant, s’est plaint du manque de cases gratuites au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le propriétaire de la Mercerie Brabant, Jacques Brabant, s’est plaint du manque de cases gratuites au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La présentation par la Ville de Saint-Hyacinthe sur l’avenir du centre-ville et le projet immobilier de Réseau Sélection a été suivie par une période de questions où les flèches ont fusé de commerçants dénonçant un manque flagrant de cases de stationnement.


La disparition cet automne de 188 places de stationnement en raison de la construction d’une mégarésidence pour retraités irrite bien du monde. 

« Mon commerce se trouve à côté du stationnement qui disparaîtra et je ne trouve déjà pas de case pour me garer. J’essaie d’être positif, mais je suis loin d’être rassuré alors que la construction de cette résidence n’a pas encore commencé », s’est plaint Jacques Brabant, propriétaire de la Mercerie Brabant.

« Laissez-nous le temps de trouver des solutions », lui a répondu le directeur général, Louis Bilodeau.

« Je vous garantis que nous allons remplacer les 188 cases de stationnements avant d’avoir la clé à « on » sur le chantier. Je vous demande de me faire confiance », a complété le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil. 

Suspension des horodateurs?

Durant la période des travaux de construction qui s’étaleront sur 18 mois, le propriétaire du restaurant Pépé Tratorria, Guy Duhaime, a proposé la gratuité pour l’ensemble des horodateurs dans le périmètre du centre-ville. 

Louis Bilodeau a précisé que les revenus des horodateurs se chiffraient à environ 350 000 $ par année. M. Duhaime a fait valoir que l’arrivée de Réseau Sélection allait apporter des revenus de taxes qu’il évalue entre 300 000 et 400 000 $ annuellement.

Jean-Marie Pelletier, président de la table de concertation du projet de centre culturel maskoutain, s’est levé pour corriger la Ville quant à l’âge moyen des futurs résidents de Réseau Sélection qui serait une clientèle de 55 ans et plus autonome. 

« La moyenne d’âge au Québec des personnes qui demeurent dans ce type d’habitation est de 78 ans. Claude (Corbeil), ce que tu nous présentes n’est pas réel », a lancé M. Pelletier.

« Ces résidents ne dépenseront pas forcément au centre-ville puisqu’ils disposent de tous les services sous un même toit comme un salon de coiffure ou un dépanneur », a-t-il poursuivi.

Le propriétaire de Vivaldi Coiffure, Claude Bellavance, a constaté qu’entre 10 h et 16 h, il n’y a plus aucune place libre gratuite pour la clientèle sur le vaste stationnement Intact (417 cases) qui jouxte le Centre des arts Juliette-Lassonde. 

« Le problème, c’est le manque de stationnement actuel. Si l’on soustrait 188 cases, nous allons être étouffés », a mentionné M. Bellavance.

Louis Bilodeau a pris bonne note des différentes interventions.

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